Les romans qui ont pour toile de fond le jazz sont plus nombreux qu’on le croit. Souvent, c’est l’atmosphère archétypique des gangsters, des clubs, de la prohibition et de la drogue qui domine. Parfois, on s’en écarte pour des propos plus musicaux, mais c’est rare.
Dans ce roman, le décor c’est le Harlem des années 20, les gangs et les soldats africains-américains de retour de la Première Guerre mondiale. Sur ce point, l’aspect historique est rigoureux. Enfin, le héros, une fois sorti des problèmes (il faut faire des choix, c’est la vie) s’embarque dans une vie de musicien, tenant le haut de l’affiche. C’est le petit prince de Harlem, un musicien reconnu. Ce roman se lit facilement et les détails sur l’époque et les lieux sont précis, on s’y sent bien.