Chronique

Misha Mullov-Abbado

Dream Circus

Misha Mullov-Abbado (ctb), James Davison (tp & bugle), Matthew Herd (alto sax), Sam Rapley (tenor sax), Liam Dunachie (p), Scott Chapman (dms)

Label / Distribution : Edition Records

Contrebassiste de 30 ans résidant à Londres, Misha Mullov-Abbado est le fils du chef d’orchestre classique italien Claudio Abbado et la violoniste russe Viktoria Mullova. Il a remporté le prix Kenny Wheeler Jazz en 2014, décerné à un étudiant de dernière année à la Royal Academy of Music de Londres, et il a été sélectionné en 2017 pour le programme BBC New Generation.

Dream Circus, son troisième album sur le label britannique Edition Records sort le 12 juin 2020. Enregistré à Copenhague en septembre 2019, il est produit par Jasper Høiby, contrebassiste et compositeur d’origine danoise, un artiste du label Edition Records, fondateur en 2005 du groupe britannique Phronesis.
Après un premier album en quintet, New Ansonia (2015), un deuxième en septet, Cross-Platform Interchange (2017), Dream Circus présente neuf compositions écrites en quatre ans, dont le sel tient à leur sens de la mélodie et au fait qu’elles sont enregistrées en sextet avec de jeunes musiciens résidant à Londres - pour partie ses camarades d’études - à la sonorité tout à fait remarquable. Sam Rapley, (sax ténor), originaire de Manchester, ancien étudiant de la Royal Academy de Londres en 2014, saxophoniste (clarinettiste et compositeur également), collabore également avec la tendance électro jazz de Alfa Mist, et développe son propre projet intitulé Fabled. James Davison (trompette et bugle), issu également de la Royal Academy, lauréat du prix du meilleur jeune musicien de 2018 de l’association locale des musiciens. Scott Chapman (batterie), diplômé également de la Royal Academy en 2014, considéré parmi les brillants batteurs de la nouvelle génération. Matthew Herd (sax alto), saxophoniste d’origine écossaise vivant à Londres et Liam Dunachie (piano), ancien étudiant de l’université de Cambridge.

Nos morceaux préférés sont : « Some Things are Just So Simple » pour sa mélodie irrésistible ; « Bear » pour son intro et sa conclusion à la contrebasse, ostinato sombre et sobre ; « Blue Deer » pour sa brillance, sa flamboyance finales.