Chronique

Antonio Farao

Far out

Antonio Farao (p), Bon Berg (s), Martin Gjakonovski (cb), Dejan Terzic (bt)

Label / Distribution : CamJazz/Harmonia Mundi

Deux albums en moins d’un an… Il semblerait qu’Antonio Farao ait des choses à dire ! Après plusieurs collaborations fructueuses avec par exemple Jeff « Tain » Watts ou encore Daniel Humair. Ce jeune pianiste nous livre un nouvel album toujours plus énergique. Son précédent travail « Next Stories » (sur Enja) nous avait confirmé sa capacité d’user (sans abuser) de prouesses techniques. Il est à l’aise dans toutes les situations et il nous le fait savoir.
Far out est encore une fois un exemple de technicité et de puissance. Bob Berg fait lui aussi une prestation magistrale. Ce pianiste étonne par sa virtuosité peu connue.

Herbie Hancock himself nous fait par ce ses commentaires : « Je ne suis pas souvent étonné par les enregistrements de musiciens actuels, mais j’ai été sidéré la première fois que j’ai entendu Antonio Farao sur un de ses récents enregistrements. Ce qui m’a stupéfait c’est ce que j’ai ressenti à l’intérieur de moi. Il y a tellement chaleur, conviction et puissance dans son jeu. J’ai été immédiatement attiré par sa conception harmonique, la joie de ses rythmes et son sens du swing et la grâce et l’ingéniosité de ses lignes mélodiques d’improvisation. Antonio n’est pas seulement un pianiste mais grand pianiste. » Merci Mr.Goldfinger.