Scènes

La Volante Bass entre au CNSM

Des nouvelles d’une « grand-mère » qui n’a pas fini de faire jaser…


Il y a quelques mois, Patrick Avigdor présentait sa Volante Bass aux lecteurs de Citizen Jazz : une contrebasse pliante dont la particularité principale par rapport aux upright bass, baby bass et autres basses électriques est de reprendre la taille et la forme de la contrebasse… une fois dépliée, bien sûr.

Outre son faible encombrement - qui lui permet de prendre l’avion, le train, le métro, voire la Twingo -, l’autre avantage évident de la Volante Bass est de se rapprocher d’une basse classique au point de vue appuis, sonorité et sensations de jeu. Qualités que Michel Benita avait pu confirmer au retour d’une tournée.

Aujourd’hui, c’est un nouvel épisode de la vie de cette voyageuse qu’il faut souligner : un autre contrebassiste émérite, Jean-Paul Céléa, a organisé une présentation de la Volante Bass au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris le 7 juin dernier. En présence de Riccardo Del Fra, une quinzaine d’élèves, autant en jazz qu’en classique, ont assisté à cette « entrée dans le monde ».

Son faible volume a bien entendu fait sensation. Et Céléa a pu témoigner que sa récente tournée en Scandinavie avec Michel Portal et Louis Sclavis n’aurait pu se faire avec une contrebasse traditionnelle car les compagnies aériennes ne l’acceptaient pas. Ce n’est pas Bénita et sa « grand-mère » qui le contrediront après l’amende qu’ils viennent de récolter lors d’un voyage en train…

Les étudiants ont été agréablement surpris et satisfaits par l’ergonomie et la qualité du son de la Volante Bass, en pizzicato comme à l’archet. Et, selon Céléa, cet avis est partagé par Portal, Sclavis, Kuhn, Humair… autant de références qui posent là cet instrument ingénieux et musical !