Chronique

Nicolas Gardel & The Headbangers

The Iron Age

Nicolas Gardel (tp), Ferdinand Doumerc (s, fl), Dorian Dutech (g), Thibaud Dufoy (p, clav), Philippe Burneau (b), Jérôme Martineau-Ricotti (d), Sébastien Gisbert (perc on track 1), Florent « Pepino » Tisseyre (perc on track 9)

Label / Distribution : Autoproduction

Celles et ceux qui suivent la carrière de Nicolas Gardel se souviennent très certainement du Sale Steak Sextet, une formation pleine de pêche qui avait fait le bonheur de la scène toulousaine vers 2010. The Headbangers en est la continuité sous un autre nom. Même configuration, même leader, même ambiance. Et le nouveau nom a le mérite de donner le ton car on balance volontiers de la tête, voire de tout le corps, en écoutant The Iron Age. La musique des Headbangers est en effet d’un groove hyper efficace, ainsi qu’en témoignent la plupart des morceaux. Que ce soit « Mister Clean » et ses riffs funk, « Pump », belle pièce qui sonne comme si elle était portée par un grand ensemble, ou encore « What Is This Thing Called Jazz » – le titre n’est-il pas programmatique ? – tous sont, en effet, carrément balancés et la guitare jazz-ock de Dorian Dutech ou les chorus de Ferdinand Doumerc y prennent d’autant plus de volume. On mentionnera plus particulièrement « Seven Seas », morceau fait d’un rock aérien avec une touche langoureuse qui vient à point nommé et qui n’est pas sans rappeler « The Last Day On Earth » du premier album que ces secoueurs de tête avaient commis il y a quelques années.