Chronique

Nik Bärtsch

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Nik Bärtsch (p)

Label / Distribution : ECM

Nik Bärtsch avait déjà réalisé un premier album solo en 2002, avant même sa signature chez ECM où il officie depuis plus de quinze ans. Déjà avec Hishiryo, on trouvait un album composé de « modul », caractéristique qu’il poursuivit avec Ronin et Mobile, deux groupes qu’il mène depuis le tout début de ce siècle.

Avec ces « modul », on se trouve les pieds bien plantés dans la musique contemporaine. D’ailleurs le pianiste suisse cite John Cage, Steve Reich ou encore Morton Feldman parmi ses influences et on comprend volontiers pourquoi. Dans l’entretien qu’il nous accorde, il explique d’ailleurs la construction de ces modul et leurs fonctions.
L’album se place très souvent dans un registre de musique répétitive, ainsi de « Modul 26 », et aussi dans le registre minimaliste comme « Modul 58_12 » ou le suivant, intitulé « 55 ».