La redécouverte des classiques du jazz n’est pas une nouveauté pour Aki Takase et Rudi Mahall. On se souvient, entre autres choses, de leur album consacré à Fats Waller en 2003, ou de leur Duet for Eric Dolphy en 1997.
Evergreen prend un autre parti et vous balade à travers quatorze standards ou thèmes de compositeurs variés, du « Mood Indigo » de Duke Ellington à « Lulu’s Back In Town » de Harry Warren en passant par de véritables saucissons comme « It’s Only A Paper Moon » ou « Tea For Two », qu’on ne (…)
Accueil > Mots-clés > Style > jazz contemporain
jazz contemporain
Articles
-
Aki Takase - Rudi Mahall
8 juin 2009, par Diane Gastellu -
EST
4 novembre 2003, par Férid BannourRevoici l’Esbjorn qui venait du froid, auréolé désormais d’une Victoire de la Musique. L’Esbjorn Svensson Trio, c’est le susnommé au piano, Dan Berglund à la basse, et Magnus Ostrom à la batterie. Trois musiciens en pleine maturité, qui jouent certes dans un registre jazz, mais nourris au rock et à l’électro.
Du jazz, on retrouve la sensibilité, l’art de l’improvisation sur la corde raide, la communication télépathique, la réactivité instantanée, du rock l’énergie, le n’roll, l’attitude, de l’électro (…) -
Tony Hymas
10 juin 2010, par Jean-Jacques BirgéLe tableau de Courbet m’a toujours plongé dans un abîme de réflexions sans fin, tel l’effort à me représenter le big bang.
Là où l’astrophysique génère encore une angoisse indicible, la culture physique me caresse dans le sens du poil. Du sexe de ma mère à ceux de mes partenaires, voire de ma sœur ou ma fille, je ne peux souffler mot.
Des souvenirs qui se confondent, cher Jacques Lacan (acquéreur du tableau en 1955 pour le cacher derrière une toile de son beau-frère Masson). Chaque syllabe s’égrène dans (…) -
NPAI/Festival de Parthenay-Secondigny
14 juillet 2006, par Hélène Collon -
Peter Apfelbaum & The New York Hieroglyphics
7 novembre 2005, par Arnaud StefaniSi vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes venus à bout de la roborative liste des vingt-six musiciens qui participent à ce disque. Vous ne serez donc nullement surpris d’apprendre que ce disque du multi-instrumentiste Peter Apfelbaum représente un colossal travail d’écriture et d’arrangement pour grand ensemble. Et le terme de « multi-instrumentiste » n’est ici nullement usurpé puisque l’on entend le leader, au hasard de ses neuf compositions, au piano, à l’orgue, à l’harmonium, au mélodica, au (…) -
Myra Melford Be Bread
11 décembre 2006, par Julien LefèvreLa rencontre non fortuite sur une table d’opération du free, du groove et du jazz-rock…
-
Quand la lune a rendez-vous avec le soleil…
2 février 2009, par Bob HatteauÉric Löhrer en solo et en quartet au Sunset (Paris) le 7 janvier 2009
-
Stéphan Oliva
3 septembre 2007, par Sophie ChambonOn peut faire confiance au pianiste Stephan Oliva) ou plus récemment à Giacinto Scelsi (Illusions), ou aux pianistes de « stride » [[sur le label Mélisse], quand il ne compose pas sa propre musique, le cinéma le passionne. Qu’il ait été inspiré par la musique de Bernard Herrmann n’a rien de surprenant : il s’était déjà essayé au monumental Vertigo dans « Jazz n’motion », il y a dix ans. Encouragé vivement par le soutien amical des producteurs Philippe Ghielmetti, cinéphile convaincu, de Stéphane Oskeritzian (…) -
Keith Tippett/Louis Moholo-Moholo
7 novembre 2007, par Julien LefèvreSorti au début de l’année 2007, ce disque correspond à un enregistrement de 2004 au festival de Ruvo. D’emblée il convient de saluer le label historique Ogun Records pour cette cure de mixité musicale, à l’heure où les frontières ne restent perméables qu’aux flux de capitaux et insensibles aux échanges capiteux. Car il nous est proposé ici une ivresse multiculturelle, un foisonnement sonore que l’on n’avait pas entendu depuis bien longtemps.
Cette rencontre du free anglais et du batteur sud-africain Louis (…) -
Jimmy Scott
21 avril 2003, par Arnaud StefaniVoilà un album rescapé des profondeurs abyssales de l’oubli, après quarante années passées sous silence. Enregistré en 1962 pour le label Tangerine créé par Ray Charles, ce disque de Jimmy Scott est resté seulement quelques semaines dans les bacs avant d’en être retiré pour une misérable histoire de contrat non résilié avec Savoy, le label précédent de Scott. Suite à cela s’en est ensuivie une traversée du désert d’une trentaine d’années pour le chanteur, avant un retour sur le devant de la scène pleinement (…)