Scènes

Jacques Bisceglia, Impressions


Communiqué :

Jacques Bisceglia, photographe de Jazz présente « Impressions »

« A l’occasion de la sortie de Jazz de France, l’Irma accueille un des photographes les plus passionnés du jazz. Venez découvrir une sélection de ses œuvres du 18 juin au 10 juillet à l’Irma.

Jacques Bisceglia, routard du jazz

Si cela n’avait été pour la musique, Jacques Bisceglia, né en 1940 à Paris, n’aurait jamais fait de la photo. En effet, son parcours est celui d’un homme mordu de jazz qui, un jour, découvre un moyen d’immortaliser l’objet de sa passion. Le déclic se produit, il y a plus de quarante-cinq ans, lors de son service militaire en Algérie et lorsque le cornettiste Rex Stewart qui effectue son dernier voyage à Paris lui prête son appareil photo. Dès lors, il n’aura de cesse de fixer des instants précieux et fugitifs de la vie de ces artistes, protagonistes illustres ou moins connus du grand public de l’histoire du jazz depuis près de cinquante ans.

En 1968, il intègre dès les débuts le magazine fondé par Claude Delcloo, une revue consacrée aux nouvelles musiques et au free jazz dont il est l’un des pionniers en France. Ce sera Actuel qui publiera treize numéros avant d’être racheté par Jean-François Bizot qui en changera la formule avec le succès que l’on sait. Contactés par Jean Karakos, ils participeront à la création d’un label de jazz aujourd’hui légendaire : « BYG-Actuel ».

Bouquiniste Quai de la Tournelle, grand spécialiste de la BD et du roman policier, directeur de la revue Papiers Nickelés, Jacques Bisceglia a déjà connu mille vies. Le jazz reste sa passion primordiale. Ce n’est que par hasard s’il fut et reste l’ami de nombreux musiciens américains et français qu’il a pu côtoyer tout au long de son existence mouvementée.

Jacques Bisceglia se définit comme un témoin actif. Photographe atypique, pour lui, l’appareil photo n’est qu’un instrument qui lui permet de conserver ses témoignages. Soucieux de ne pas interférer dans la musique, il n’utilise ni flash, ni trépied, ni aucun attirail qui pourrait indiquer sa présence. La discrétion est l’approche qui lui permet de mieux saisir l’ambiance, les lumières propres à chaque prestation en concert ou en club.

C’est avec plaisir et fierté, que l’Irma accueille en ses murs, les photographies de Jacques Bisceglia.

par // Publié le 23 juin 2008