Le titre est programmatique : la quasi-totalité des morceaux de ce disque est dédiée à l’idée de voyage. Non pas un périple mais un ensemble de voyages ; sous différentes formes, puisqu’on trouve ici autant de voyages intérieurs que d’évocations liées aux migrations.
Les musiques de Lionel Loueke sont très douces. De « Bouriyan », qui ouvre l’album, à « The Healing », qui le clôt, tout est décliné de manière très délicate. Comme pour donner plus de sens encore aux messages qu’il délivre, le guitariste ici se double d’un chanteur et ce sont quinze chansons, fort belles, qui constituent cet album. De la douceur, on retient avant tout que si le monde pouvait être façonné comme Lionel Loueke le décrit avec ses mots et ses notes, ce serait un très grand havre de paix.