Louis Minus XVI

De Anima

Adrien Douliez (as), Jean-Baptiste Rubin (ts), Maxime Petit (b), Frédéric L’Homme (dms)

Dans une période où, dès qu’une guitare électrique rencontre une batterie qui appuie fort sur le binaire, on appelle ça Power quelque-chose [1] Louis Minus XVI vient remettre les pendules à l’heure et la basse grasseyante de Maxime Petit sur le fond du temps. A l’image de « Violence gratuite », qui décrit on ne peut mieux le propos avec la même concision que la musique, De Anima hurle, grogne, retrousse ses babines et bande tous ses muscles, prêt à bondir. Avec un saxophone dans chaque oreille (Adrien Douliez à l’alto et Jean-Baptiste Rubin au ténor) et la batterie musculeuse de Frédéric L’Homme, Louis Minus XVI, petit roi de la scène noise nordiste acoquiné au jazz, descend de son trône pour en découdre sous la bannière du label Circum. Il en résulte un album court et virulent qui, comme ses titres l’indiquent encore, n’hésite malgré tout pas à distiller « Une certaine dose de tendresse ».

P.-S. :
par Franpi Barriaux // Publié le 18 février 2018

[1Remplacer par le nombre de musiciens concernés, à partir du trio...