Scènes

Quand Zappa se met en scène à la télévision

Un rapport ambivalent avec le petit écran


Frank Vincent Zappa naît le 21 décembre 1940 à Baltimore et meurt le 4 décembre 1993 à Los Angeles, il y a tout juste 25 ans. Citizen Jazz lui rend hommage.


A l’occasion des Zappologies des 28 et 29 septembre à la Philharmonie de Paris, j’ai présenté une communication sur le rapport ambivalent de Zappa au petit écran, dans la partie « Zappa en images » du programme.

Critiquer, analyser, dénoncer, piquer au vif les affres de la société ou la scène politique américaine en particulier, sont des leitmotivs incontournables dans l’œuvre de Frank Zappa. C’est un artiste qui a toujours dérangé les institutions américaines en place, rigides et hermétiques, par son franc-parler, sa lucidité et sa ténacité. Pourtant, comme l’explique Kelly Fisher Lowe, « Zappa se défendait de ne dire que la vérité » [1].

S’il attaque les médias et en particulier l’industrie musicale et télévisuelle dans ses chansons, dont il pourfend l’hypocrisie, la manipulation, la désinformation, l’intoxication des cerveaux, le matraquage, on ne compte pourtant plus le nombre de fois où il a utilisé la télévision pour mener à bien ses projets. Car le compositeur doit faire face à un autre aspect et non des moindres : faire vivre sa musique. Dans un entretien vidéo pour la télévision anglaise Nationwide en 1983 à l’occasion de son travail en collaboration avec le LSO, Zappa affirme qu’il ne cherche pas la notoriété, ni l’enrichissement personnel, mais le financement de l’enregistrement de sa musique, pour qu’il puisse l’écouter chez lui.

Au vu de l’immense répertoire de sa vidéographie, il ne s’agira pas de tout détailler, mais de nous nous intéresser plutôt à cette espèce d’inimitié cordiale que Zappa entretient avec la télévision.

1. Du mépris des médias

L’industrie musicale et plus généralement l’industrie médiatique est une arène dangereuse et perverse où bon nombre d’artistes se sont fait enrôler. Zappa aurait sans doute été d’accord avec ce que scandait Jacques Higelin dans sa chanson « Chaud, Chaud Bizness Show » en 1975 : « Un tube dans le juke-box, t’es qu’une star qui bosse pour le fric ». Pas question pour lui de se plier au bon vouloir des producteurs : Zappa préférera avoir le contrôle sur la production de sa musique, quitte à prendre les risques nécessaires.

Dans son autobiographie, Zappa par Zappa, le compositeur explique avec clairvoyance que les radios ne diffusent pas sa musique, trop engagée ou trop crue, à cause des éventuelles menaces d’auditeurs choqués par ses chansons. Fait qu’il juge inacceptable. Tout comme ce mépris que lui inspirent les journalistes de rock ou les producteurs de maisons de disques qui se basent sur les avis de ces derniers. En ce sens, Zappa prône et salue la résistance des irréductibles auditeurs, dont la pensée s’affranchit de ces avis formatés. [2]

Parasitose Sonore

Pour reprendre le concept de Parasitose Sonore que développe Pierre Albert Castanet, dans son ouvrage Tout est bruit pour qui a peur, « le parasite porte surtout une inclinaison pour le horsain, la variation, l’altération, la transfiguration, la mutation, la mutilation du système préexistant ou assimilé [...] » [3] Et c’est probablement ce que Zappa incarne aux yeux de la société conservatrice américaine : un parasite qui dérange par son apparence, par sa musique et surtout par ses textes. Il est perçu comme un agitateur, un excitateur, un élément subversif à piéger, voire à éradiquer. Et la ténacité de Zappa ne fera qu’entretenir son rapport antipathique avec les institutions.

En effet, lors d’une conférence donnée en 1984 à l’Association Américaine des Compositeurs Universitaires, Zappa explique, dans son éternelle lutte contre les diktats, que les temps n’ont pas changé, dans le sens où autrefois, le compositeur devait « se mettre au goût personnel (si mauvais soit-il) du Roi – réincarné en producteur TV ou cinéma, en directeur d’opéra […] » [4].

Dès les années 1960, le jeune compositeur sait que sa musique, bercée par l’art savant européen et le rhythm’n’blues, ne rentrera pas dans les cases prédéfinies par les radios. Qu’il se réfère au milieu populaire ou qu’il flirte avec des obédiences plus élitistes, il est confronté à la dure réalité du monde des affaires. Il développe ainsi son opinion auprès d’un journaliste, évoquant l’album à venir We’re Only In It For The Money (publié en mars 1968) :

Une fois que les gens sont à la tête de leurs propres boîtes de nuit ou contrôlent les activités d’une salle de concert, ils deviennent critiques et créateurs de goûts. […] En général ils détestent la musique. Ils aiment les affaires et veulent seulement faire de l’argent. A chaque fois que je dois traiter avec ce genre de personnes, je leur dis toujours que je déteste la musique et que je fais cela seulement pour l’argent. Ils me tapent dans le dos et nous nous entendons bien [5]

.

Voilà qui brosse un portrait patibulaire du show-business. Bien que marginal et très lucide sur l’envers du décor du corps médiatique, il sera malgré lui obligé de jongler avec et de se jouer de lui. Si Zappa a été invité sur les plateaux de nombreuses émissions télévisées, sans oublier sa participation en tant que comédien à des séries passant sur le petit écran, il ne pourra s’empêcher d’en railler la fausseté et leur contrôle alarmant sur l’auditeur moyen.

Par exemple, si on relit les quelques lignes qu’il note sur CNN dans son autobiographie, on constate que Zappa n’éprouve que mépris pour la télévision, pour ce qu’elle diffuse et ce qu’elle injecte dans les esprits de l’Américain moyen. :

« CNN – votre chaîne de tous les records » s’est métamorphosée en « CNN – votre chaîne de toutes les conneries, des spéculations superficielles et des insinuations calculées ». [6]

Zappa dénonce dans son autobiographie cette chaîne comme une « pitoyable manipulation » [7] et étend son point de vue à tous les médias libéraux en général. Il en veut non seulement aux médias, incluant par la même occasion les acteurs télévangélistes, journalistes et autres producteurs etc. mais aussi aux Américains moyens, aux parents et même aux écoles, qui ne vont pas chercher au-delà de ce qu’on leur donne et se complaisent dans cette médiocrité. Il résumera ce constat de la sorte : « A trop idéaliser l’Ignorance, au point de la consacrer comme Standard national d’Excellence, nous nous portons préjudice. Or, l’ignorance est célébrée dans les hits et les sit-coms, dans la plupart des films, voire jusqu’à l’école. » [8]

Dire la vérité


Dans son œuvre, Zappa appelle à la lutte, par le biais de la satire bien sûr, mais aussi par cette volonté de dire la vérité, de rapporter les informations qu’il met en scène à travers ses personnages dans ses paroles, afin d’éveiller les consciences, de pousser à la réflexion.

De son côté, l’auteure Kelly Fisher Lowe parle de son côté de la rancœur qu’éprouve Zappa : « Les critiques amères de Zappa envers l’industrie musicale, en particulier celle qui fabrique les pop stars (écoutez Fillmore East, juin 1971 ; Tinsel town Rebellion), étaient l’expression de sa frustration face, non seulement à l’industrie musicale, mais aussi au public consommateur qui semble accorder aux compagnies de disques les prises de décisions musicales basées sur l’argent. » [9] Peut-être le message est-il que nous sommes tous finalement responsables et que c’est à tout un chacun d’agir et de lutter.

Dans sa chanson « I’m the Slime » parue en 1973 sur l’album Over-Nite Sensation, on peut entendre une métaphore de la machine à détruire qu’est la télévision. Sur fond de basse chromatique descendante – qui fait peur – Zappa prend une voix d’outre-tombe, celle de la terrible vase ou de la pâte gluante qui va sortir de la télévision et anéantir le cerveau du téléspectateur. Il est intéressant de relever que des fans se sont amusés à faire un montage photographique insérant le compositeur dans une photo satirique du photographe allemand Frank Kunert, pour illustrer cette chanson. Paradoxalement, cet album, Over-Nite Sensation, « est accueilli dans l’enthousiasme et sera Disque D’or aux États-Unis. Devant un tel succès, Warner renouvelle un contrat de dix albums […] avec Zappa », pour reprendre les propos de Christophe Delbrouck [10].

Comme dans toute démarche promotionnelle, il y a l’aspect communicationnel à développer, et en particulier la communication visuelle. Zappa a donc dû contacter les médias dès les années 1950, pour élargir son ambition personnelle à d’autres horizons.

2. Du profit des médias télévisés

Les premières apparitions télévisées de Zappa commencent dès les années 1950, dans les émissions pour enfants sur NBC/ABC où il présente des spectacles de marionnettes, entre autres. Mais attardons-nous plutôt sur la première apparition télévisuelle marquante pour la musique de Zappa : celle du 4 mai 1963 sur NBC. Le jeune Frank Zappa se fait inviter sur le plateau de la célèbre émission de télévision « The Steve Allen Show ». Il est présenté comme l’homme qui « joue du plus étrange des instruments, la bicyclette ». Le jeune compositeur n’a pas encore sa célèbre moustache, porte un costume cravate, des chaussures cirées. Il semble réservé, maladroit, manque de tomber en se prenant les pieds dans le jack du micro, mais a déjà l’esprit déterminé et bien sûr de lui. Steve Allen ne manque pas de se moquer gentiment de lui pour rester dans l’esprit de son émission humoristique. Alors que Zappa lui suggère de pincer les rayons comme une harpe, Steve Allen rebondit en évoquant des sons japonisants, se bouche alors le nez et improvise des vocalises approximativement pentatoniques asiatiques. Hilarité générale. Passé un certain temps, l’œuvre commence enfin sous la direction de Zappa, qui tape sur les rayons du vélo, et Steve Allen rechante ses sons japonisants pour faire rire l’audience, passe la jambe par-dessus l’archet, etc.

L’attitude un peu limite et réductrice de Steve Allen peut peut-être s’expliquer par le contexte socio-historique, où le téléspectateur lambda des années 1960 n’avait probablement pas l’habitude d’entendre de la musique bruitiste ou expérimentale. Pourtant, une fois Zappa hors du plateau, Steve Allen, lui-même compositeur, reprend son sérieux et le soutient en évoquant la musique d’un chorégraphe et compositeur « très doué dans son domaine » : Alwin Nikolais (1910-1993).

Cette expérience du jeu de bicyclette témoigne de l’influence de la musique bruitiste et concrète des compositeurs du début du XXe siècle sur Zappa, tout comme celle d’Edgar Varèse [11] qui œuvrait pour une « philosophie du bruit », ainsi que celle de Spike Jones, à nouveau pour les bruitages insolites et saugrenus. Notons que la bicyclette s’avère être une source d’inspiration, un instrument artistique visuel et sonore, convoité par de nombreux artistes et musiciens. Nous pensons évidemment en premier lieu au ready-made de Marcel Duchamp : Roue de bicyclette (1913).

Cette première intervention télévisée n’est pas sans faire écho à celle du compositeur John Cage en 1960 sur le plateau de télévision I’ve Got a Secret, présentée par Garry Moore (puis plus tard par Steve Allen), où il présente son œuvre Water Walk (1959).

Zappa a donc commencé à promouvoir son travail à la télévision de la sorte et a continué avec les Mothers Of Invention lors de tournées nationales et internationales. A partir de 1965, Zappa est beaucoup plus affirmé. Sa popularité est aussi en plein essor, et c’est ainsi que de nombreux talk-shows vont l’inviter dès la fin des années 1960, en tant qu’icône de la contre-culture. De toute évidence, l’humour gravite autour de l’œuvre car il fait partie de Zappa. Il n’est donc pas surprenant qu’il se soit essayé à la musique de publicité et amusé à apparaître sur les plateaux de jeux télévisés.

3. Du divertissement

Parallèlement à sa musique, en 1967, Zappa composera la bande-son d’une publicité pour des pastilles contre la toux de marque Luden’s (que l’on retrouve dans sa discographie sous le titre The Big Squeeze). Il semblerait qu’on lui ait fait croire qu’il avait gagné un prix pour cette musique appelé un CLIO Award, alors qu’il n’en était rien (Cf. l’entretien de Zappa avec Eric Buxton pour le Society Pages, 1990) Peut-être cette anecdote conforte-t-elle Zappa sur l’hypocrisie des médias. Toujours est-il qu’il se prendra au jeu des divertissements télévisés.

Nous retenons par exemple sa participation au jeu télévisé What’s My Line ? (Quel est mon métier ?), le 23 septembre 1971, où il est présenté comme une rock star dans les sous-titrages. En 1987, le compositeur confiera au journaliste Bill Forman du magazine BAM : « […] J’ai été invité à l’émission Hollywood Squares [12]. Je ne l’ai pas fait. J’ai été invité à l’émission The Dating Game. je n’y suis pas allé. Mais j’ai pensé que What’s My Line serait plutôt drôle. » [13]

Zappa y aurait donc d’abord participé pour s’amuser, toutefois il a soin de ne pas choisir n’importe quelle émission, même s’il avouera au journaliste avoir participé en 1979 à l’émission Make Me Laugh, où il est présenté comme un musicien et une légende du rock. Le jeu consiste à faire gagner de l’argent à une personne du public, si les comédiens parviennent à faire rire l’invité. Le côté pince-sans-rire de Zappa, d’ailleurs présenté comme une légende du rock, aura raison des comédiens.

Derrière l’apparent amusement, la raison seconde est, selon nous, qu’il va profiter de cette visibilité à grande échelle, pour en tirer avantage et faire la promotion de son travail, de ses disques ; ici il s’agit de celle de son disque Sheik Yerbouti. D’ailleurs, lorsque Bill Forman lui demande s’il se décrit toujours comme un homme d’affaires, il répondra :

Hé bien, oui toujours. Je le disais même dans les années 60, quand c’était la pire des choses à dire. Mais je pense que je suis une personne assez honnête, et quand quelqu’un me pose une question, que tu aimes ou non la réponse, ce sera la vérité. Je ne tourne pas autour du pot. […] Cela ne me rend ni meilleur ou pire que quelqu’un d’autre d’être un homme d’affaires. C’est juste un constat. Je dois faire des choses qui tiennent du monde des affaires [14]

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Toujours dans un esprit humoristique et décalé, Zappa s’amuse aussi sur le petit écran, en incarnant un bossu dans un épisode de série intitulée The Shivers, diffusée en 1984, produite par Shelley Duvall, où de nombreux acteurs et musiciens ont débuté, tels Robin Williams ou Mick Jagger. On peut voir Zappa donner la réplique avec le jeune acteur Peter MacNicol.

Le 14 mars 1986, Zappa récidive, apparemment pour faire plaisir à son fils Dweezil, alors fan de la série, en endossant le rôle d’un sombre mafieux, Mario Fuentes, dans l’épisode 19 de la saison 2 de Miami Vice (Deux flics à Miami). Comble de l’ironie, Zappa incarne un baron de la drogue, lui qui pourtant a toujours pris position formelle contre l’usage des drogues. Dans un entretien avec Alain Chauvat pour le magazine Mother People [15], Zappa révèle son regret de n’avoir pu assister au concert de Pierre Boulez, alors de passage à Los Angeles pendant le tournage. Car, derrière ce masque médiatique, ce qui lui tenait à cœur c’était la production de sa musique avant tout et en particulier sa musique orchestrale (mais le rapport à la musique savante est une autre histoire…).

Zappa, l’électron libre

Pour conclure, après avoir abordé dans les grandes lignes le dédain et tout le mépris que Zappa éprouve envers les médias, et en particulier les chaînes de télévision, nous avons pu observer qu’il a malgré tout profité de la visibilité qui s’offrait à lui, tant dans les talk-shows, où il apparaît parfois même avec ses enfants, que dans les séries télévisées. Ainsi, que ce soit à but commercial, promotionnel, politique ou purement récréatif, Zappa, l’électron libre, a toujours entretenu un rapport ambigu avec les médias. Une fois de plus, il jongle avec ses différents rôles, mais, en tant que compositeur autoproduit, Zappa a dû adopter une position d’entrepreneur. Ce rapport aux affaires est familial, d’ailleurs Zappa mentionne bien dans son autobiographie le terme « d’industrie familiale » [16]. Épaulée par sa femme Gail, l’entreprise Zappa doit gérer tout l’aspect commercial, publicitaire, juridique, financier, comptable, etc. Car Zappa c’est aussi une industrie à part entière, un patron qui dit ne pas avoir de temps à consacrer « aux activités sociales » [17].

Par ailleurs, l’intermédiaire télévisuel lui a permis de défendre ses opinions, notamment par rapport à son combat contre la censure, à la politique américaine et au déclin de la société, et peut-être d’éveiller les consciences des téléspectateurs. N’oublions pas qu’il avait envisagé aussi une carrière politique très engagée dans les années 1980. Enfin, le sachant souvent persona non grata dans les médias les plus influents (en témoignent ses apparitions sur CNN, MTV et autres CBS, ou cette curieuse invitation par Andy Warhol, qui pourtant le détestait, le trouvait mégalomaniaque, méchant et hautain, sur le plateau de son émission du 3 octobre 1983, sur MSG), il semblerait que Zappa ait incarné progressivement le rôle d’un personnage public que les médias se soient plu à détester - et inversement.

par Juliette Boisnel // Publié le 2 décembre 2018

[1FISHER LOWE Kelly ; The words and music of Frank Zappa, Nebraska, University of Nebraska Press : Lincoln and Lincoln, 2007, p. 11

[2OCCHIOGROSSO Peter ; ZAPPA Frank, Zappa par Zappa, Trad. MILLET, Jean-Marie, Paris, L’archipel, 2000, p. 233.

[3CASTANET Pierre Albert ; Tout est bruit pour qui a peur. Pour une histoire sociale du son sale. Paris, Michel de Maule, 1999, p. 107.

[4OCCHIOGROSSO Peter ; ZAPPA Frank, Op. Cit., p 195.

[5Ibid. Once some people get to the position where they own a nightclub or control the goings-on in a concert hall, they become critics and tastemakers. […] Usually they hate music. They love business and just want to make money. Whenever I have to deal with this kind of people, I always tell them that I hate music and I’m only doing this for the money. They slap me on the back and we get along fine.

[6OCCHIOGROSSO Peter ; ZAPPA Frank, Op. Cit, p. 371

[7OCCHIOGROSSO Peter ; ZAPPA Frank, Op. Cit, p. 372

[8OCCHIOGROSSO Peter ; ZAPPA Frank, Op. Cit, p. 250

[9FISHER LOWE Kelly ; Op. Cit., p 15

[10DELBROUCK Christophe ; Frank Zappa. Chronique Discographique, Paris, Parallèles, 1994, p. 106

[11Edgar Varèse, André Jolivet, Correspondance 1931-1965, Genève, Contrechamps, 2002, p. 221

[12Un jeu de Tic-Tac-Toe a échelle humaine pour gagner de l’argent et des prix.

[13FORMAN Bill ; « Interview From Hell », in BAM, Vol. 13, n°2, n° 249, 16 janvier 1987l

[14FORMAN Bill ; Op. Cit., p. 18.

[15CHAUVAT Alain ; « Conversations with FZ », in Mother People, n°33, 1986.

[16OCCHIOGROSSO Peter ; ZAPPA Frank, Op. Cit., p. 257

[17OCCHIOGROSSO Peter ; ZAPPA Frank, Op. Cit., p. 260