Surfant sur la vague E.S.T./Yaron Herman/Avishai Cohen (dont il a été le collaborateur et disciple), le pianiste Shai Maestro cultive dans ses compositions les mélodies claires et un son fusionnel, comme si les instruments n’en faisaient plus qu’un. Ces éléments contribuent à donner un son pop au trio israélien, qui en est à son deuxième disque (lire la chronique du premier) chez Laborie Records.
Lisse et agréable, ce disque à l’atmosphère orientale (mention spéciale aux vibratos de la chanteuse Neli Andreeva) se sirote tranquillement, plongé dans un doux consensus virtuose et commercial. Il faut toutefois saluer le jeu de batterie de Ziv Ravitz, remarquable d’intelligence discrète.