Citizen Eye

Benoît Delbecq


Benoît Delbecq © Laurent Poiget

Benoît Delbecq

La main gauche est à l’intérieur du grand piano de concert.
Elle n’y manipule pas les objets avec lesquels Benoît Delbecq « prépare » souvent son instrument, obtenant ainsi des sons de percussions si savoureux et si reconnaissables. Elle se pose sur un petit clavier électronique, car ce soir-là, au Studio de l’Ermitage - où il se produit en duo avec son ami Jozef Dumoulin - Benoît Delbecq use de « l’e-drumming », comme il usera le lendemain, à l’Atelier du Plateau, de « l’e-bass ».
Il faut dire que ce maître incontesté des techniques étendues a toujours été un explorateur des sons. Il n’est que de voir, lors de concert, les objets déposés entre les cordes aiguës ou, sous le piano, les diverses pédales qui complètent son dispositif sonore et qui n’ont de commun avec les pédales du piano que le nom. Le duo fêtait, en cette belle soirée où se produisit aussi la fanfare XP de Magic Malik, la sortie de son disque Plug and Pray, sur le label dStream.