Max et les ferrailleuses

Passage des soupirs

Max Robin (g), Elisabeth Keledjian (d), Mathilde Febrer (v), Antonin-Tri Hoang (cl), Blaise Chevallier (cb)

Distribution / Label : Label Ouest

La référence à Max et les ferrailleurs est quelque peu énigmatique car, si on trouve effectivement le morceau composé par Philippe Sarde pour le film de Claude Sautet, il s’agit d’un album de compositions originales, toutes écrites par le guitariste Max Robin. Reste que le nom du groupe en découle, en plus de signifier que ce trio comprend, outre son leader, deux ferrailleuses - en l’occurrence Elisabeth Keledjian et Mathilde Febrer. Mais c’est en fait un vrai-faux-trio puisqu’on trouve, à titre d’invités, Antonin-Tri Hoang sur la moitié du répertoire et Blaise Chevallier sur l’ensemble du disque.

Quelques morceaux, c’est le cas de « De père en fils », sont dans un registre mélancolique ; d’autres sont plus nerveux, à l’instar de « Zébrures de Braise », voire plus joyeux tel « L’île Tudy ». Le chorus d’Antonin-Tri Hoang sur « L’Algérienne » est un beau moment tout comme celui qu’il mène sur « Château des Brouillards ». On appréciera donc tout particulièrement le choix d’avoir invité ce musicien.

Plus globalement, le disque n’est pas inoubliable. L’esthétique est faite d’un swing classique mâtiné de jazz manouche et c’est aux férus de ce genre que s’adresse ce disque. Ils sauront y trouver leur compte.