Le saxophoniste suisse se remet en question.
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Steve Lacy
Né en 1934 à New York (N.Y., U.S.A.), mort en 2004 à Boston (Mass., U.S.A.). Spécialiste incontesté du saxophone soprano. Sa carrière le mena d’un jazz traditionnel au free jazz le plus radical, en passant par la musique de son « dieu », Thelonious Monk. À l’aise dans des formules orchestrales variées, il eu ses collaborations les plus marquantes avec les pianistes Cecil Taylor et Mal Waldron, mais il brilla également en solo.
Articles
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Christoph Gallio fait marche arrière
16 avril 2023, par Alain Drouot -
Steve Lacy, Mal Waldron
16 septembre 2013, par Philippe MéziatÀ côté de Five Facings, et toujours chez Jazz Werkstatt, un inédit qui date de 1984, enregistré par la radio de ce qui était encore la DDR au Jazzbühne de Berlin. Souvent réunis, toujours en parfaite intelligence, Steve Lacy et Mal Waldron vont chercher du côté de Monk (ce n’est pas une surprise) et de Billy Strayhorn (ce n’est pas un scoop non plus) le prétexte de leur dialogue, poursuivi ici avec l’acuité qu’on devine.
La justesse de Steve Lacy sur cet instrument de torture qu’est le saxophone (…) -
Steve Lacy Four
20 décembre 2015, par Aymeric MorillonHat Hut, maison dont fut ici célébrée et justifiée la fameuse réputation, nous offre donc la réédition d’un live du monument Steve Lacy, capté dans la salle parisienne du Sunset en février 1986, et sorti une première fois en 1989. Au pressage original a été ajoutée une reprise (« Work ») d’un morceau de Monk, nous donnant sur le disque un total d’un tiers de morceaux écrits par l’ami Thelonious pour deux tiers de compositions personnelles ; l’ensemble porté par un quartet – le Four – de belle allure.
Près de (…) -
Ran Blake
14 février 2011, par Jacques ChesnelA voir la discographie (œuvres instrumentales, opéras, comédies musicales, musiques de films et chansons) et le nombre de biographies et ouvrages sur l’œuvre de Gershwin, on comprend pourquoi Arnold Schoenberg écrivit : « Il fut indiscutablement un novateur. Ce qu’il sut tirer du rythme, de l’harmonie et de la mélodie n’est pas une pure question de style : c’est quelque chose qui diffère essentiellement du maniérisme cher à plus d’un compositeur sérieux »… et c’est sans doute pourquoi il a été (est (…) -
Choc de titans : Solal vs Yankees
8 novembre 2020, par Alain DrouotLe 25 octobre 2003, Martial Solal donne un concert exceptionnel dans le cadre du programme « As Of Now » de Jazz at Lincoln Center à New York.
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Mal Waldron
15 septembre 2002, par Sophie ChambonUn deux trois…
Qu’on ne s’y trompe pas justement, cet album n’est pas celui d’un trio véritable, mais de trois voix qui se font entendre et sur seulement deux titres. On assiste à diverses combinatoires, avec une prédominance pour les duos piano-contrebasse : un swinguant « Blues for JJ’s Bass », « The Seagulls of Kristiansund » constamment inventif et un « Rites of Initiation » de près de douze minutes d’improvisation engagée. Jean-Jacques Avenel se révèle plus qu’un accompagnateur : avec un son rond (…) -
Steve Lacy
16 juin 2004, par Alain Le Roux-MariniUne rencontre avec un géant trop tôt disparu
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Steve Lacy en trio au Sunset le 13 juin 2002
8 juillet 2002, par Charles de Saint-AndréJe ne connaissais pas bien Steve Lacy. Quelques disques écoutés à droite et à gauche dans son imposante discographie, la vision de son film diffusé sur Arte il y a deux ans. Bref le sentiment tenace de passer au travers de quelque chose d’essentiel du jazz de ces 30/40 dernières années.
La carte blanche offerte le mois de juin dernier (pendant 2 semaines) fut la bonne occasion non pas de rattraper mon retard, mais de voir peut-être pour la dernière fois ce maître du saxophone soprano (puisque Steve (…) -
Oberg, Thewes, Griener
29 mars 2010, par Mathias KusnierzLa modernité de Steve Lacy en faisait aussi un grand relecteur de thèmes et de standards. Sa formidable capacité d’invention et son intelligence du saxophone passaient par ces exercices de réappropriation. C’est donc tout naturellement que des hommages paraissent à intervalles réguliers afin de saluer ce travail de défrichage. Lacy Pool s’inscrit dans cette lignée, mais revisite les compositions de Lacy via un line-up inhabituel : un trio piano, trombone et batterie. De quoi revisiter à neuf les (…) -
Wolfgang Schmidtke Orchestra/Steve Lacy/Alexander Von Schlippenbach
10 mars 2014, par Philippe MéziatLe label allemand continue de publier à grande vitesse de nombreuses traces de concerts enregistrés plus ou moins récemment. C’est en 1999 et 2001 que le big band de Wolfgang Schmidtke a accueilli Steve Lacy (1999), puis Alexander Von Schlippenbach (2001), pour des pièces de la plume du saxophoniste dans le premier cas, et des morceaux de Thelonious Monk dans le second, le point commun résidant dans les arrangements du leader.
Parfois un peu raide, l’orchestre se libère soudain sur une pièce de (…)
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