Accueil > Mots-clés > Musicien(ne)s / Formations > Steve Lacy
Steve Lacy
Né en 1934 à New York (N.Y., U.S.A.), mort en 2004 à Boston (Mass., U.S.A.). Spécialiste incontesté du saxophone soprano. Sa carrière le mena d’un jazz traditionnel au free jazz le plus radical, en passant par la musique de son « dieu », Thelonious Monk. À l’aise dans des formules orchestrales variées, il eu ses collaborations les plus marquantes avec les pianistes Cecil Taylor et Mal Waldron, mais il brilla également en solo.
Articles
-
Mal Waldron
15 septembre 2002, par Sophie ChambonUn deux trois…
Qu’on ne s’y trompe pas justement, cet album n’est pas celui d’un trio véritable, mais de trois voix qui se font entendre et sur seulement deux titres. On assiste à diverses combinatoires, avec une prédominance pour les duos piano-contrebasse : un swinguant « Blues for JJ’s Bass », « The Seagulls of Kristiansund » constamment inventif et un « Rites of Initiation » de près de douze minutes d’improvisation engagée. Jean-Jacques Avenel se révèle plus qu’un accompagnateur : avec un son rond (…) -
Choc de titans : Solal vs Yankees
8 novembre 2020, par Alain DrouotLe 25 octobre 2003, Martial Solal donne un concert exceptionnel dans le cadre du programme « As Of Now » de Jazz at Lincoln Center à New York.
-
Christoph Gallio fait marche arrière
16 avril 2023, par Alain DrouotLe saxophoniste suisse se remet en question.
-
Steve Lacy en trio au Sunset le 13 juin 2002
8 juillet 2002, par Charles de Saint-AndréJe ne connaissais pas bien Steve Lacy. Quelques disques écoutés à droite et à gauche dans son imposante discographie, la vision de son film diffusé sur Arte il y a deux ans. Bref le sentiment tenace de passer au travers de quelque chose d’essentiel du jazz de ces 30/40 dernières années.
La carte blanche offerte le mois de juin dernier (pendant 2 semaines) fut la bonne occasion non pas de rattraper mon retard, mais de voir peut-être pour la dernière fois ce maître du saxophone soprano (puisque Steve (…) -
Wolfgang Schmidtke Orchestra/Steve Lacy/Alexander Von Schlippenbach
10 mars 2014, par Philippe MéziatLe label allemand continue de publier à grande vitesse de nombreuses traces de concerts enregistrés plus ou moins récemment. C’est en 1999 et 2001 que le big band de Wolfgang Schmidtke a accueilli Steve Lacy (1999), puis Alexander Von Schlippenbach (2001), pour des pièces de la plume du saxophoniste dans le premier cas, et des morceaux de Thelonious Monk dans le second, le point commun résidant dans les arrangements du leader.
Parfois un peu raide, l’orchestre se libère soudain sur une pièce de (…) -
Steve Lacy
3 février 2014, par Philippe MéziatLe label allemand, dont j’ai exploré les richesses pleines de chicanes ici), continue de nous séduire avec des inédits de grande allure. Ici, c’est un solo absolu de Steve Lacy en 1981, consacré comme il se doit à Thelonious Monk et à quelques pièces « monkiennes » du saxophoniste lui-même. On appréciera la rareté de « Gallop’s Galop », thème de Monk jamais joué ou presque, mais aussi les ambiances joyeuses des morceaux apportés par Steve Lacy. Sous l’aridité apparente d’un tel récital, et d’une telle (…) -
Steve Lacy
16 juin 2004, par Tom StorerSteve Lacy, né Steven Lackritz le 23 juillet 1934 à New York, est mort à Boston le 4 juin dernier d’un cancer du foie. Avec son instrument, le saxophone soprano, il a relié la Nouvelle-Orléans (car la seule grande figure du soprano avant lui, c’était Sidney Bechet) à Cecil Taylor (avec qui il a travaillé dans les années 50) et à John Coltrane (qui s’est mis au soprano grâce à l’exemple de Lacy). Son parcours l’amènera de New York en Europe et, peu avant la fin, de nouveau aux Etats-Unis.
Adolescent, (…) -
Steve Lacy, Mal Waldron
16 septembre 2013, par Philippe MéziatÀ côté de Five Facings, et toujours chez Jazz Werkstatt, un inédit qui date de 1984, enregistré par la radio de ce qui était encore la DDR au Jazzbühne de Berlin. Souvent réunis, toujours en parfaite intelligence, Steve Lacy et Mal Waldron vont chercher du côté de Monk (ce n’est pas une surprise) et de Billy Strayhorn (ce n’est pas un scoop non plus) le prétexte de leur dialogue, poursuivi ici avec l’acuité qu’on devine.
La justesse de Steve Lacy sur cet instrument de torture qu’est le saxophone (…) -
Steve Lacy Four
20 décembre 2015, par Aymeric MorillonHat Hut, maison dont fut ici célébrée et justifiée la fameuse réputation, nous offre donc la réédition d’un live du monument Steve Lacy, capté dans la salle parisienne du Sunset en février 1986, et sorti une première fois en 1989. Au pressage original a été ajoutée une reprise (« Work ») d’un morceau de Monk, nous donnant sur le disque un total d’un tiers de morceaux écrits par l’ami Thelonious pour deux tiers de compositions personnelles ; l’ensemble porté par un quartet – le Four – de belle allure.
Près de (…) -
Ran Blake
14 février 2011, par Jacques ChesnelA voir la discographie (œuvres instrumentales, opéras, comédies musicales, musiques de films et chansons) et le nombre de biographies et ouvrages sur l’œuvre de Gershwin, on comprend pourquoi Arnold Schoenberg écrivit : « Il fut indiscutablement un novateur. Ce qu’il sut tirer du rythme, de l’harmonie et de la mélodie n’est pas une pure question de style : c’est quelque chose qui diffère essentiellement du maniérisme cher à plus d’un compositeur sérieux »… et c’est sans doute pourquoi il a été (est (…)
0 | 10