Wolfgang Schmidtke Orchestra/Steve Lacy/Alexander Von Schlippenbach

Le label allemand continue de publier à grande vitesse de nombreuses traces de concerts enregistrés plus ou moins récemment. C’est en 1999 et 2001 que le big band de Wolfgang Schmidtke a accueilli Steve Lacy (1999), puis Alexander Von Schlippenbach (2001), pour des pièces de la plume du saxophoniste dans le premier cas, et des morceaux de Thelonious Monk dans le second, le point commun résidant dans les arrangements du leader.

Parfois un peu raide, l’orchestre se libère soudain sur une pièce de Monk peu connue (« Introspection »), et ce grâce à l’efficacité de Schlippenbach, qui se met à swinguer comme un malade, entraînant par effets de cascade les autres membres de l’orchestre. Comme quoi tout peut arriver, et comme quoi il faut écouter jusqu’au bout les concerts et les disques. Quand on doit en rendre compte, c’est professionnellement justifié, mais quand on est spectateur ou auditeur, finalement, c’est également conseillé. L’autre Monk (« Skippy ») est encore moins connu, et excellent aussi.