Thierry Maillard n’aime rien tant que varier les formules et multiplier les angles : qu’il travaille en trio (Il Canto Delle Montagne), en solo (Alone) ou en formation élargie (The Kingdom Of Arwen), son appétit de musique est le même. L’homme est passionné, le musicien insatiable. Petit à petit, au fil des années, on devinait chez lui l’idée d’un projet un peu plus fou que les précédents.
Et voici que le pianiste met au jour ce qui, sans nul doute, est pour lui une forme d’accomplissement dans (…)
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Thierry Maillard
Articles
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Thierry Maillard Big Band
22 avril 2018, par Denis Desassis -
Thierry Maillard solo
30 avril 2012, par Frank BigotteThierry Maillard solo
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Thierry Maillard Trio
23 mai 2021, par Denis DesassisComme un retour au calme.
Après deux albums copieux en grande formation (Pursuit Of Happiness puis Zappa Forever), Thierry Maillard a ressenti le besoin de se réfugier au cœur du chant des notes, dans l’intimité d’un trio, comme s’il s’agissait pour lui de considérer que l’émotion née de la confrontation directe à une mélodie épurée était l’essence même de sa démarche musicale, celle qui sous-tend toutes les audaces passées et à venir. Et si l’on ne lisait que ces dix-sept compositions originales de format (…) -
Thierry Maillard Ensemble
24 avril 2022, par Denis DesassisS’il est un reproche qu’on ne pourra jamais adresser à Thierry Maillard, c’est de manquer d’ambition et de se répéter. Mieux, s’il était un sportif, on l’imaginerait volontiers gymnaste, adepte du grand écart et de la prise de risque. Car le pianiste n’aime rien tant qu’alterner des projets qui le voient tour à tour traquer les plaisirs d’une intimité mélodique en formation réduite (trio ou solo) et constituer de grands ensembles grâce auxquels il va tenter de donner vie à ses rêves un peu fous. Prenons la (…) -
Thierry Maillard
23 janvier 2012, par Michel ArcensThierry Maillard est un des pianistes français les plus talentueux. Il n’est pas certain, pourtant, que cela se sache. Il faut souhaiter que Behind The Mirror contribuera à sa notoriété car ce double disque - le premier en trio exclusivement sur des compositions personnelles et le second en solo sur des thèmes empruntés à Miles Davis ou Wayne Shorter (« Nefertiti ») ainsi que sur des compositions de Maillard – est, dans ses deux faces, une grande réussite.
Le trio est enthousiasmant dès les premières (…) -
MLB
3 avril 2022, par Gilles GaujarenguesTrois musiciens qui se connaissent sur le bout des doigts se réunissent pour commettre un album. C’est ainsi que, de prime abord, on pourrait résumer Birka. Mais là où on s’attendrait à des plages improvisées ad infinitum – Sylvain Luc notamment est un improvisateur hors pair – on trouve d’abord une musique qui semble particulièrement écrite. Ce n’est très certainement pas le cas : l’improvisation a toute sa place ici et c’est fort heureux. Reste que les quinze pistes qui composent ce disque semblent (…) -
Thierry Maillard Big Band
19 avril 2020, par Franpi Barriaux« Baltimore, nous avons un problème ! » : la spécificité de Frank Zappa, c’est d’être urticant, de parler de trucs sales et bizarres, comme l’amour des caniches et la neige jaune. C’est de la musique sophistiquée qui pue des pieds et se moque de faire joli. La musique de Thierry Maillard, c’est un peu le contraire, c’est propre et bien peigné ; ça n’enlève rien à sa qualité intrinsèque, mais les comparer, c’est comme vouloir être un piment quand on est une carotte, ça manque de couleur et c’est trop sucré. (…) -
Thierry Maillard
16 octobre 2016, par Denis DesassisThierry Maillard est un musicien de contrastes. Il n’y a pas si longtemps – c’était l’année dernière – le pianiste avait accompli un vieux rêve en associant sa musique à celle d’un orchestre symphonique. Ainsi était né The Kingdom Of Arwen (Naïve), son douzième disque, dont l’onirisme céleste avait en outre bénéficié du concours de quelques pointures jamais en manque d’élévation, tel Dominique Di Piazza ou encore le stratosphérique Nguyên Lê et ses flammèches électriques de toute beauté. Mais cette fois, avec Il (…) -
Thierry Maillard
13 décembre 2015, par Denis DesassisCe n’est pas la première fois qu’il pleut des cordes sur la musique de Thierry Maillard. A plusieurs reprises déjà, le pianiste a su marier la musique de son trio à une orchestration d’inspiration classique, en recourant à un quatuor à cordes sur trois de ses précédents albums : New Septet (2000), Vision (2002), Notre histoire (2008) ; ou à un orchestre de chambre associé à des musiques du monde (The Alchemist en 2014). Mais à l’évidence, notre homme voyait plus grand. Ce musicien, formé à l’école du (…)