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William Parker
Né en 1952 dans le Bronx (New-York), William Parker a imposé sa vision de la basse à partir de 1971 et est peu à peu devenu l’un des bassistes les plus recherchés aujourd’hui. Auteur d’une vingtaine d’albums, il est partie prenante de nombreux projets contemporains, aux côtés de Don Sherry, de Sunny Murray, de Cecil Taylor, qu’il escorte de 1980 à 1991, comme de nombreux musiciens européens. En 2001, il est au cœur du O’Neal’s Porch, avec le batteur Hamid Drake, comme plus tard, du Raining On the Moon Quintet où figure aussi Leena Conquest.
www.williamparker.net
Articles
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Tzadik Free
3 mars, par Julien Aunos
A l’occasion de la mise en ligne du catalogue Tzadik sur les plateformes de streaming, retour sur quelques pépites discographiques du label.
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Matthew Shipp
17 juin 2018, par Franpi Barriaux
Pour son intérêt documentaire évident, Magnetism(s) du trio de Matthew Shipp nécessite qu’on y penche une oreille. En 1999, le pianiste marquait les esprits avec un album mêlant rigueur mathématique et virulences soudaines. Pour toute une génération d’oreilles curieuses, Shipp est un passeur ; celui qui a fait transiter les amateurs des rappeurs d’Antipop Consortium vers le Free-jazz, et ce disque fut un sacré totem. Il ressort aujourd’hui sans rides, avec toujours les vieux complices Ron Brown à (…)
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Whit Dickey Tao Quartets
23 février 2020, par Julien Aunos
Compagnon depuis bientôt trente ans du pianiste Matthew Shipp (une quinzaine de disques ensemble) ou du saxophoniste Ivo Perelman (une dizaine), le batteur Whit Dickey s’est d’abord fait connaître pour avoir fait partie, au début des années 90, du quartet du saxophoniste David S. Ware (ils graveront cinq albums ensemble) en compagnie de Shipp et du contrebassiste William Parker. Depuis Transonic, son premier album en leader enregistré pour Aum Fidelity (déjà) en 1998, il a sorti une dizaine (…)
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RogueArt : label et le voyou
10 juillet 2022, par Nicolas Dourlhès
Michel Dorbon, patron du label RogueArt, répond à nos questions.
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Dickey - Parker - Shipp
30 janvier 2022, par Julien Aunos
Dickey/Parker/Shipp. Trois noms qui n’en forment qu’un. Entité symbiotique. Duo, trio, quartet, ces trois-là se croisent et se recroisent depuis plus de trente ans (et l’inaugural Circular Temple, sorti en 1992 sous la bannière du Matthew Shipp Trio) au fil des envies et des emplois du temps de chacun. Ils forment également une section rythmique cosmique que l’on a pu entendre chez le regretté David S. Ware ou chez son collègue brésilien Ivo Perelman. Nous sommes en terre connue donc, identifiée, (…)
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L’incandescence tranquille de David S. Ware
1er mars 2020, par Guy Sitruk
Quelques versions du thème « Aquarian Sounds »
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Jeff Cosgrove, Matthew Shipp, William Parker
15 novembre 2015, par Aymeric Morillon
Présentées en durée descendante, deux longues (38 puis 11 minutes) improvisations suivies d’une relecture de Paul Motian pour cinq petites minutes finales, forment le contenu d’Alternating Current, album à l’initiative du batteur Jeff Cosgrove. Le disque se place sous le haut patronage du défunt batteur Andrew Cyrille qui fut son professeur et le partenaire de Matthew Shipp et William Parker, les deux autres participants à l’album.
Ces deux derniers, à la conséquente et très méritée notoriété, (…)
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Sons d’Hiver 2012 - le compte rendu
12 mars 2012, par Mathias Kusnierz
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Raphaëlle Tchamitchian
Le festival Sons d’Hiver défendait cette année et comme toujours une très grande diversité musicale.
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David S. Ware
18 mai 2009, par Julien Gros-Burdet
On avait laissé David S Ware et son quartet historique en 2006, lors d’un concert au Vision Festival - ultime prestation qui a, depuis, donné naissance à Renunciation . La fin d’une épopée musicale qui restera parmi les plus marquantes de ces quinze dernières années, tant le saxophoniste américain a créé une musique exceptionnelle avec Matthew Shipp, William Parker et, successivement, Marc Edward, Whit Dickey, Susie Ibarra et Guillermo E Brown. Fort heureusement, l’attente n’aura pas été trop longue, (…)
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James Brandon Lewis Red Lily Quintet
4 février, par Nicolas Dourlhès
S’il était besoin d’une preuve supplémentaire de la place à laquelle peut prétendre le saxophoniste américain James Brandon Lewis comme garant d’une tradition renouvelée de la musique afro-américaine, ce nouvel enregistrement entièrement dévolu à Mahalia Jackson pourrait en constituer l’élément définitif.
Figure majeure de ce qui constituera l’épopée du Rhythm’n’Blues de la deuxième moitié du XXe siècle (à commencer par Aretha Franklin), la « reine du gospel » reste un modèle du genre, dans le prolongement (…)