Après des collaborations diverses avec Joachim Kühn (Out of the Desert) ou Beñat Achiary, Majid Bekkas retrouve en beauté le chemin de la musique gnaoua (son premier album s’aintitulait African Gnaoua Blues).
Aussi à l’aise au chant qu’au guembri et au oud, il invite sur quelques plages la clarinette et le saxophone soprano européens de Louis Sclavis, le « bombo », (tambour) argentin de Minino Garay, la « ntama » (talking drum vaudou) de Joseph Bessam Kouassi et ménage une grande place au balafon africain d’Aly Keita tout en s’inspirant de la musique malienne et en puisant dans les cultures berbère et arabe. Les morceaux sont des compositions ou des arrangements de pièces traditionnelles, mais l’ensemble est complètement métissé. Une réussite.