Sonore : Brötzman, Gustafsson, Vandermark
Trois saxophones débridés en 2005
Sons d’Hiver, 2005.
Sur la scène, trois saxophonistes libres à l’énergie débordante.
Notre journaliste sur place écrivait : « Il faut sans doute se laisser gagner par l’abandon, résister à l’influence d’un conditionnement musical personnel et/ou social pour saisir la résonance de ce message d’apparence violente et brutale. Et lorsqu’on écoute le discours de ces trois souffleurs avec plus d’attention encore, on note plusieurs échelles temporelles déterminantes : la fraction de seconde d’attaque des notes (celle qui donne une bonne partie de l’expressivité), les secondes entre deux respirations successives des musiciens (qui instaurent un nouveau sens du tempo), et enfin les minutes de développement, trituration, répétition de motifs, qui amènent la transe et une jouissance presque sexuelle. »
En hommage à Peter Brötzmann, voici le photo reportage complet de cette soirée.