Scènes

Stage NOLA – 25 octobre 2012, onzième jour

Dernier jour à New Orleans. C’est aujourd’hui que nous prenons conscience que tout est allé très vite.


Dernier jour à New Orleans. C’est aujourd’hui que nous prenons conscience que tout est allé très vite. Les meilleures choses ont une fin !

Nous avons clôturé le volet pédagogique ce matin au Chickie Wah Wah, avec le tromboniste Rick Trolsen. Ce créneau était resté « ouvert », et c’est Pierre qui a branché Rick un soir où il jouait avec Walter Harris. Excellent choix.

Rick est un tromboniste réputé ici (il joue notamment avec Galactic), et on comprend vite pourquoi. Son magnifique, phrasé tout en souplesse… C’est beau ! On joue avec lui toute la matinée des standards New Orleans dont, une fois de plus, les noms m’échappent (c’est que la plupart du temps, je suis occupé à écouter et mettre en place les grilles, basse en mains). Rick est, comme tous les musiciens rencontrés durant le stage, très simple et en même temps très efficace dans sa manière d’expliquer la musique. Toute notre équipe prend beaucoup de plaisir à jouer sous sa direction. J’ai l’impression d’établir une vraie connexion avec le sens du mot « swing ». Rien que pour ça, ce stage aura été très précieux !

Sur le coup de midi, on se réunit pour un dernier repas au Chickie Wah Wah. Raphaël et Jérémie, les deux Français qui vivent ici et nous ont aidés à vivre pleinement ce séjour, sont avec nous. Passe aussi une dame de l’Alliance française locale, en grande discussion avec Jérôme, notre coordinateur.

Chacun se demande alors ce qu’il va faire de l’après-midi. Shopping, valises, lessives, derniers concerts… On n’est pas couchés ! Avec K20 et Loïc je passe une nouvelle fois un bon moment à Music Factory. Encore quelques vinyles, et aussi le denier numéro de Downbeat. En rentrant, on s’amuse à regarder la météo qui nous attend samedi matin en France. Ouch ! C’est tout de suite moins drôle… Allez, direction le centre de NOLA. Laisser le bon temps rouler, une dernière fois. Et puis ne pas oublier de boire un peu d’eau du robinet. Cette tradition vaudou dit qu’ainsi, on reviendra un jour à « Nawlins ».

Je n’espère que ça !