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Uwe Oberg
Articles
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Oberg / Fonda / Martínez
7 juin 2020, par Franpi BarriauxDifficile de ne pas voir, dans l’attelage de Relight, une certaine idée de l’élégance. Pour Joe Fonda, c’est même le qualificatif qui lui sied le mieux : calme, pondéré mais volontaire, il est capable d’aller partout sans perdre sa ligne directrice. Elle peut être intense et sinueuse, douce et néanmoins acérée à l’archet comme dans « Almost Two », peu importe, elle ne départit jamais de sa cohérence. Dans la confrontation de ce morceau, un autre avatar de la grâce avec la percussionniste Lucía Martínez. La (…) -
Faubus en Europe
1er mai 2022, par Franpi BarriauxLes fables de Mingus voyagent sur le vieux continent.
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Uwe Oberg
13 mars 2016, par Franpi BarriauxOn pensait le pianiste allemand Uwe Oberg homme de petites formations. Amateur de relations intimes, en duo, avec Evan Parker ou sa compatriote Silke Eberhard, avec qui il prépare un très attendu Turns. De constructions subtiles en trio, en compagnie notamment du tromboniste Christof Thewes, qui lui valurent, avec un remarqué Lacy Pool, les honneurs du prestigieux label HatHut. A la grande rigueur de quartets, avec quelques fortes têtes de la scène européenne tel le contrebassiste Wilbert De (…) -
Oberg / Griener / Mahall
12 novembre 2017, par Franpi BarriauxFasciné par Monk, le pianiste Uwe Oberg avoue dans les notes de pochette de Lacy Pool 2 que son intérêt pour Steve Lacy, sujet d’étude depuis plus de quinze ans, lui est venu sur le tard. Trop cérébral, peut-être, d’un abord moins volcanique que de nombreux artistes qui ont nourri le style de l’Allemand, auxquels il rend hommage dans son solo Work. Comme c’est le cas dans maintes passions tardives, fruits d’une maturation plus intellectualisée, la musique de Lacy est mise en perspective ; c’est (…) -
Eric Plandé
26 juin 2016, par Franpi BarriauxDe manière irrégulière, le saxophoniste Eric Plandé, installé en Allemagne depuis de nombreuses années, se rappelle au bon souvenir de l’Hexagone. Bien trop intermittent, sans doute, pour ceux qui ont en mémoire, il y a une décennie environ, un magnifique Abyss en compagnie du regretté Jacques Mahieux et de son fils Nicolas, ainsi que de Claude Barthélémy. Sur l’autre rive du Rhin, Plandé a développé un important réseau au cœur de cette scène intarissable, et même au-delà : c’est ainsi que, si on l’a (…) -
Oberg, Thewes, Griener
29 mars 2010, par Mathias KusnierzLa modernité de Steve Lacy en faisait aussi un grand relecteur de thèmes et de standards. Sa formidable capacité d’invention et son intelligence du saxophone passaient par ces exercices de réappropriation. C’est donc tout naturellement que des hommages paraissent à intervalles réguliers afin de saluer ce travail de défrichage. Lacy Pool s’inscrit dans cette lignée, mais revisite les compositions de Lacy via un line-up inhabituel : un trio piano, trombone et batterie. De quoi revisiter à neuf les (…) -
Uwe Oberg, un poco solo
7 juin 2020Le pianiste allemand se livre en solo, Bud Powell en est tout retourné
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Silke Eberhard & Uwe Oberg
26 juin 2016, par Franpi BarriauxIl ne faut parfois pas longtemps pour comprendre le fonctionnement d’une relation aussi intime qu’un duo. « Ping Pong Pogo », qui ouvre Turns, le premier album en commun du pianiste Uwe Oberg et de la multianchiste Silke Eberhard, en est le parfait exemple. Les deux musiciens allemands avancent de front, en confiance, avec une envie évidente de jouer à ces jeux d’évitement qui font le bonheur des cours de récré : chat et souris, gendarme et voleur… Sax alto et piano en liberté. Un équipage (…) -
Uwe Oberg
26 juin 2016, par Franpi BarriauxUwe Oberg explore. Il est de ces musiciens qui remettent l’ouvrage sur le métier. Ces petits chimistes qui dissèquent des standards non pour refaire leurs gammes ou pour se souvenir de quelques hommages, mais pour essayer d’en trouver les mécanismes. On l’avait déjà vu dans Work, son précédent solo, où il reprenait notamment « Pannonica ». Sur Twice, at Least, paru chez Leo Records et enregistré huit ans après, il y a toujours le titre de Thelonious Monk. Il est étendu, étiré, perdu dans les limbes et (…) -
Schubert / Oberg / Rogers / Sanders
7 juin 2020, par Franpi BarriauxSur la pochette, un paysage de feuillus stylisé, qui ressemble étrangement à une oreille, vous accueille. Les oreilles sont très sollicitées dans cet album où le saxophoniste Franck Paul Schubert fait œuvre de toute sa raucité et sa virulence au saxophone soprano. Il est puissant, il est intenable, mais que serait-il, tout seul, à se cogner sur toutes les arêtes alentour s’il n’y avait ses compagnons pour se dresser et se le renvoyer comme une balle ? Dans le premier mouvement de cet album qui en (…)
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