Peter Brötzmann et ses complices, quelle soirée !
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William Parker
Né en 1952 dans le Bronx (New-York), William Parker a imposé sa vision de la basse à partir de 1971 et est peu à peu devenu l’un des bassistes les plus recherchés aujourd’hui. Auteur d’une vingtaine d’albums, il est partie prenante de nombreux projets contemporains, aux côtés de Don Sherry, de Sunny Murray, de Cecil Taylor, qu’il escorte de 1980 à 1991, comme de nombreux musiciens européens. En 2001, il est au cœur du O’Neal’s Porch, avec le batteur Hamid Drake, comme plus tard, du Raining On the Moon Quintet où figure aussi Leena Conquest.
Articles
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Le Pavé de Brötzmann
25 juin 2023, par Michel Laborde -
David S. Ware
18 mai 2009, par Julien Gros-BurdetOn avait laissé David S Ware et son quartet historique en 2006, lors d’un concert au Vision Festival - ultime prestation qui a, depuis, donné naissance à Renunciation . La fin d’une épopée musicale qui restera parmi les plus marquantes de ces quinze dernières années, tant le saxophoniste américain a créé une musique exceptionnelle avec Matthew Shipp, William Parker et, successivement, Marc Edward, Whit Dickey, Susie Ibarra et Guillermo E Brown. Fort heureusement, l’attente n’aura pas été trop longue, (…) -
In Order to Survive
27 octobre 2019, par Nicolas DourlhèsFondé en 1993, In Order to Survive est une création de William Parker qui, depuis plus de vingt cinq ans, fait évoluer le line-up de cette formation au gré des enregistrements que compte une discographie peu profuse (seulement quatre disques). Sextet à l’origine, désormais stabilisé en quartet, le groupe voit arriver aujourd’hui le batteur et complice Hamid Drake en lieu et place de Susie Ibarra. De leur côté Rob Brown au saxophone alto et Cooper-Moore au piano sont les piliers inamovibles et les (…) -
William Parker
30 janvier 2022, par Julien AunosWilliam Parker, Hamid Drake, Daniel Carter. Triangle magique. Désir. Attente et promesses pour l’amateur. Dans Painters Winter, ces trois géants sont réunis autour des compositions du maître contrebassiste. Ces trois-là semblent dialoguer les yeux fermés, à demi-mots, comme de vieux amants qui devanceraient ce que l’autre va dire. Daniel Carter est aussi à l’aise que partout, il souffle (et comment !) à la fois dans trompette, saxophones, clarinette et flûte. Toujours le mot juste. Pas un plus haut (…) -
Dickey - Parker - Shipp
30 janvier 2022, par Julien AunosDickey/Parker/Shipp. Trois noms qui n’en forment qu’un. Entité symbiotique. Duo, trio, quartet, ces trois-là se croisent et se recroisent depuis plus de trente ans (et l’inaugural Circular Temple, sorti en 1992 sous la bannière du Matthew Shipp Trio) au fil des envies et des emplois du temps de chacun. Ils forment également une section rythmique cosmique que l’on a pu entendre chez le regretté David S. Ware ou chez son collègue brésilien Ivo Perelman. Nous sommes en terre connue donc, identifiée, (…) -
Rava - Parker - Cyrille
12 juin 2022, par Franpi BarriauxUn hommage à Cecil Taylor sans Cecil Taylor ni piano, la chose n’est pas forcément aisée à imaginer. On a vu il y a peu Giovanni Guidi évoquer Barbieri sans un seul de ses morceaux ; c’est l’un de ses mentors que l’on retrouve dans 2 Blues for Cecil. Enrico Rava illumine ce disque en trio paru chez Tum Records en s’appuyant sur une base rythmique prestigieuse et phénoménale, composée du batteur Andrew Cyrille et de William Parker. Sur « Machu Picchu », morceau du contrebassiste, on peut contempler le (…) -
Beautés cachées
16 janvier 2006, par Taran SinghDeux perles chez Roaratorio Records.
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Heroes Are Gang Leaders
17 mai 2020, par Raphaël BenoitAprès la claque de The Amiri Baraka Sessions, l’arrivée d’un nouveau disque de Heroes Are Gang Leaders fait l’effet d’un petit séisme en prévision. Dès les premières notes de « Artificial Happiness Button », qui donne le ton et son nom à l’album, on retrouve immédiatement l’ADN de HAGL, cette effervescence caractéristique d’un collectif bouillonnant, créant dans l’urgence une musique qui résonne comme un manifeste, la célébration d’une parole libérée.
Le temps de l’hommage au poète Amiri Baraka qui a (…) -
Parker/Bauer/Drake
14 octobre 2013, par Philippe MéziatUne heure de musique entièrement improvisée, trois « morceaux » titrés simplement Drake, Parker et Bauer (pourquoi se fatiguer en effet, mais à ce compte, number one, number two, number three auraient été aussi performants, non ?), la seule question qu’on est en droit de poser, puisque la qualité des instrumentistes n’est pas en jeu - ils sont trois à la fois irréfutables et bien connus -, est donc celle de la justification d’une telle publication.
Assister en direct à une heure de musique entièrement (…) -
Matthew Shipp
17 juin 2018, par Franpi BarriauxPour son intérêt documentaire évident, Magnetism(s) du trio de Matthew Shipp nécessite qu’on y penche une oreille. En 1999, le pianiste marquait les esprits avec un album mêlant rigueur mathématique et virulences soudaines. Pour toute une génération d’oreilles curieuses, Shipp est un passeur ; celui qui a fait transiter les amateurs des rappeurs d’Antipop Consortium vers le Free-jazz, et ce disque fut un sacré totem. Il ressort aujourd’hui sans rides, avec toujours les vieux complices Ron Brown à (…)