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Edition du 23 avril 2024 // Citizenjazz.com / ISSN 2102-5487

Les dépêches

Festival d’Amiens, musiques de jazz et d’ailleurs

Communiqué :

26ème Festival d’Amiens,
Musiques de jazz et d’ailleurs
9 mars > 1er avril 2007

A chaque printemps, pendant les trois dernières semaines du mois de mars, plus de quarante concerts à Amiens et en Picardie.

  • La caravane de jazz et d’ailleurs du 9 au 24 mars 2007, dans ses wagons, têtes d’affiches, rencontres et découvertes. Trois groupes se produiront : Socalled, Stinky Lou and the goon mat et Wildmimi Antigroove Syndicate

Socalled
Ce jeune trentenaire canadien élevé au Hip Hop et dont le break beat est la culture première, est reconnu par ses pairs, ses diverses collaborations en témoignent, Gonzales, David Krakauer, Frank London. Cet iconoclaste accumule aujourd’hui trois mille vinyles de musique juive extirpés des années 20, 30 ou 40. Sur scène cet excellent musicien manie MPC, voix, accordéon, humour et efficacité.

Stinky Lou and the goon mat
Les Stinky Lou font dans la tendance minimaliste : un harmonica, une guitare, une grosse caisse coiffée d’un charleston, et une bassine électrique à une corde, quelques vieux amplis. Ils ont un répertoire de compositions dans la veine de John Lee Hooker, Model T. Ford, un blues très roots inspiré du Delta Blues avec une rythmique surprenante proche de l’atmosphère des Juke Joints. Leurs performances scéniques sont des grands moments de convivialité, d’humour et de simplicité.

Wildmimi Antigroove Syndicate
Composé du saxophoniste Remi Sciuto, initiateur et compositeur du projet, du pianiste Boris Boublil et du batteur Antonin Leymarie, ce trio redonne un côté populaire au jazz, mélangeant des mélodies minimalistes au free, de l’écriture contemporaine aux chansons pop rock. La danse n’est pas loin, le cabaret non plus !

  • Du 27 mars au 1er avril, les cinq soirées du festival se dérouleront à la Maison de la Culture d’Amiens, au Cirque Jules Verne et à la Lune des Pirates.
  • Mardi 27 mars
    Cirque Municipal - 20h00
    Une soirée hommage à Jimi Hendrix

Nguyên Lê
Entre l’Orient & l’Amérique, entre le jazz et le rock, entre les musiques traditionnelles et les musiques électroniques, la musique du guitariste franco vietnamien Nguyên Lê agit comme un détonateur puissant qui s’invente à tout moment des paysages nouveaux. Nguyên Lê commence par jouer de la batterie, de la guitare puis de la guitare basse. En 1983, il co-fonde le groupe Ultramarine avec qui il enregistre trois albums. Il joue de ses cordes autant pour le rock, le funk que pour le jazz contemporain, la chanson, l’électro-acoustique. Il se produit aux côtés de Claude Nougaro, Ray Charles, Marc Ducret, Eric Le Lann, André Almuro, Kudsi Erguner. Il est guitariste de l’Orchestre Nationale de Jazz de 1987 à 1989 et joue, entre autre avec Johnny Griffin, Didier Lockwood, Gil Evans, Quincy Jones. Le guitariste Nguyên Lê défait les étiquettes, il nous entraîne d’un style, d’une époque ou d’une culture à l’autre, par la diversité de ses expériences. Il ne s’agit pas de faire un quelconque revival de Hendrix, mais de le lire comme si c’était un livre essentiel. Puis d’amener cette musique vers des univers que Hendrix aurait sans doute aimé explorer aujourd’hui, le Jazz, les nouvelles musiques électroniques & la world music.

Popa Chubby
Il est de retour avec un hommage à la légende et à l’esprit de Jimi Hendrix. L’enfant terrible du Bronx utilise ses talents d’alchimiste en mixant blues, gangsta rap, rock, jazz et soul, dans un style à la fois très personnel et bourré de références jusqu’à concocter le genre musical dont il est aujourd’hui le leader incontesté : le New York City Blues. Sa participation au Festival Jimi Hendrix en Hollande en 1998 avait suscité beaucoup de demande de la part du public pour un show totalement dédié à la musique de Jimi Hendrix. Le succès de ces concerts, l’année dernière, a conduit à l’enregistrement d’un triple album. Près de 2h30 de musique pendant lesquelles le King du New York City Blues nous offre ses interprétations des plus grand succès de Jimi. Il a donc revisité pas moins de vingt et un titres avec une large part donnée au premier album de Jimi Hendrix « Are you experienced ». Très proches des originaux dans leur structure principale, ses reprises pourraient même pousser un public plus jeune à découvrir le Voodoo child. Popa Chubby dispense son élixir musical pour un soir et pour notre plus grand bonheur, un concert qui fera date !

  • Mercredi 28 mars
    Grand Wazoo - 19h
    Don Cavalli (concert gratuit)

Petit Théâtre - 19h
Herman Düne
Depuis dix ans, sans manager ou maison de disque attitrée, multipliant les enregistrements sauvages sur tout type de support (cassette, 45 t, CD…), diffusant autant d’albums sur des petits labels anglais, américains ou français que de CD gravés dans leur chambre et vendues par eux même à la fin des concerts, le trio a tracé son chemin comme personne. Des squats du XIe arrondissement aux bars de Brooklyn, des concerts en appartement berlinois aux tournées scandinaves à l’arrache, les deux frères franco-suédois David-Ivar et André Herman Düne et le batteur suisse Neman n’ont jamais différencié leurs vies de leur musique : un folk solaire et intemporel, carnet de route façon beatnik, chanté comme on respire. Affiliés à la génération lofi/antifolk américaine, aux côtés de Jeffrey Lewis, Kimya Dawson ou Adam Green. Aujourd’hui sans rien renier de ce qui fait leur étrangeté, sans même s’être couper les cheveux ni rasé la barbe, ils sortent leur disque le plus soigné et intègrent pour la première fois une multinationale du disque, EMI en l’occurrence.

Grand Théâtre - 20h45
Jason Moran
A 28 ans, Jason Moran est le passé, le présent et le futur d’un jazz noir américain. Son jeu éclectique et érudit, intègre toute l’histoire du jazz, du boogie woogie au free. Jason Moran est également un des très rares pianistes actuels à savoir jouer stride, ce style né à Harlem dans les années 20, inspiré du ragtime. Aujourd’hui il s’impose parmi les jazzmen contemporains comme l’un des plus insolites. Ses mentors (Jaki Byard, Andrew Hill, Muhal Richard Abrams, Greg Osby) lui ont donné une vision ouverte d’un jazz porté par la tradition plus qu’il n’y est ancré. C’est sûrement ce qui donne à sa musique, le sens du dialogue entre les musiques classiques et populaire.

Belmondo & Yusef Lateef
Dans le milieu du jazz français, on connaît bien les frères Belmondo, le saxophoniste Lionel, et le trompettiste Stephane. C’est donc tout naturellement que William Evans alias Yusef Lateef, saxophoniste américain a accepté leur proposition. Après avoir écouter l’Hymne au soleil où les deux jazzmen réinterprétaient les œuvres de Lili Boulanger, de l’organiste Maurice Duruflé et de Gabriel Fauré, de créer avec eux et dix autres artistes, une pièce musicale composite intitulée Influence. Le résultat de cette rencontre artistique, intellectuelle et spirituelle a donné naissance à un chef d’œuvre. Yusef Lateef est un homme-orchestre, charmeur indien hypnotisant les serpents de son shenai (hautbois), chasseur africain annonçant le début de la saison par sa flûte en bambou, virtuose du hautbois de Mozart, saxophoniste ténor évoquant, en un solo, l’orchestre jungle d’Ellington et la sensualité enragée de Mingus. Il est une des mémoires actuelles du jazz.

Lune des Pirates - 22h
The Legendary Tigerman
Sa musique est faite sur une matrice de blues décomposée et recomposée à souhait, le chant y est généralement chuchoté ou encore murmuré. Le tout réuni nous donne donc un univers résolument intimiste. On aura même la surprise d’y découvrir un morceau résolument Hip Hop. The legendary Tigerman n’en est pas moins unique dans le paysage musical.

New Dream - 00h00
Bjorn Berge
En solo, le norvégien Bjorn Berge gronde de sa voix éraillée un blues noir et contemporain sur des textes étonnement actuels. Le son de Bjorn Berge déborde du cadre du blues. Plusieurs reprises contribuent à brouiller les pistes. Les versions de Frank Zappa (« Keep it greasy »), des Red Hot Chili Peppers (« Give it away »), de Motorhead (« Ace of Spades »). Un blues, punk, funk puissant et bruyant, c’est une guitare jouée avec force mais non sans virtuosité ; et c’est un pied qui frappe une caisse sur le sol en guise d’invitation à battre le rythme avec lui. Et on frappe des mains, on en redemande, on acclame, on est conquis. La magie opère.

  • Jeudi 29 mars
    Grand Wazoo - 19h
    Don Cavalli (concert gratuit)

Petit Théâtre - 19h
Pura Fé
Une voix à la fois cristalline et écorchée, une guitare acoustique mélodieuse dont elle joue posée à plat sur les genoux, des percussions amérindiennes, des danses et des psalmodies tribales. Cette interprète au talent doté de multiples facettes chante sublimement le blues sur des mélodies accrocheuses, et flirte avec une pop qu’elle maquille de gospel et d’influences amérindiennes. Mettant à profit le caractère revendicateur du blues, elle exprime les souffrances et récriminations de la nation Tuscarora, et c’est par ce biais qu’elle nous en fait découvrir le monde musical. Le rythme syncopé de ces chants, leur tempo lent, le timbre des voix, la sincérité des chanteurs, la force expressive du désespoir, le poids des textes. Devant tant de beauté, face à une telle cause, on en redemande.

Grand Théâtre - 20h45
Elbicho
Véritable révélation de la nouvelle vague espagnole, Elbicho puise dans les racines du flamenco, pour créer un son original mêlant rock, rythmes africains, jazz et funk. Le groupe reprend ainsi à la fois l’héritage des grands groupes de rock des années 70 avec celui des héros du flamenco tels que Camaron ou Paco de Lucia. Le charisme exceptionnel du chanteur ainsi que ses acrobaties époustouflantes font de ce groupe de véritables bêtes de scène. Ça va chauffer au grand Théâtre !

Abd Al Malik
Avec Gibraltar, prix Constantin 2006, Abd Al Malik a su renouveler l’esthétique du rap français. Il s’est entouré et inspiré de musicien d’univers différents comme Matthieu Boogaerts à la guitare, Laurent Vernerey à la basse, sans oublier Marcel Azzola et Gérard Jouannest, anciens compagnons de Jacques Brel, référence absolue. En s’inspirant du jazz, de la poésie, de la chanson et du slam, il réussit à « déconstruire dans la forme la notion même du rap tout en restant Hip Hop ». L’auteur Abd Al Malik puise son inspiration dans le blues des origines. On sent roder l’âme des Last Poets ancêtre du Hip Hop, de Gil Scott-Heron poète de référence, ou les Positives Black Soul et leur message de paix venu d’Afrique. Son flow, très attachant car fragile et toujours en équilibre, est la marque de fabrique de ce nouveau swing urbain. Sur scène l’émotion et la grâce l’emporte.

Lune des Pirates - 22h30
Jake Ziah
Depuis les années 50, la Scandinavie a souvent été une terre d’accueil pour des Américains en fugue du racisme, du Vietnam. Dans une vaste tradition de troubadours américanophiles élevés au Grand Nord, les Norvégiens de Jake Ziah nous invitent à pénétrer dans leur univers polaire. Un monde émouvant où splendeur, calme, rythmes blues-rock s’unissent parfaitement. Même si l’influence des Songwritters américains tels Bob Dylan, Léonard Cohen ou encore Tom Waits est nettement perceptible. Jake Ziah a su créer des atmosphères particulières, grâce notamment aux voix des chanteurs Anar Vagen et Syvert Feed qui jouent subtilement avec les silences. Fermez les yeux, écoutez et vous serez transportés !

New Dream - 00h00
Rocé
Dans une France qui se bat avec et contre ses différences, Identité En Crescendo, nom de l’album, est la vision d’un artiste de cultures juive et musulmane, métissé noir et blanc, algérien et russe, né en Algérie, argentin par les papiers, et aujourd’hui français. Influencé par le free jazz, Rocé mêle une écriture acérée, portée par un flow puissant. Il est l’un des rares rappeurs français à faire l’unanimité hors du cercle rap et déjoue les cloisonnements musicaux. Choix d’une musique de combat dans la ligne des musiques qui accompagnèrent les libérations.

Jî mob
Jérôme « Jî » Dru, le flûtiste et vocaliste émérite que l’on a pu entendre aux côtés de Toma Sidibé, Troublemakers ou Doctor L passe à la composition et livre un premier album étonnant intitulé Director Cut signé chez Comet Records. Influencé par la world music et l’electro cet album s’inspire des souvenirs d’enfance liés au cinéma (Kurosawa, Tex Avery, Godard, Jarmush…). Un projet de jazz spirituel teinté de soul et de deep house, enrichi par la voix et les mots.

  • Vendredi 30 mars
    Grand Wazoo - 19h
    That’s all Folks ! H Burns, Amélie, Marykate O’Neil (concert gratuit)

Petit Théâtre - 19h
Macavine Hayes
Il voit le jour à Tampa (Floride). C’est en écoutant la radio qu’il découvre Jimmy Reed et Chuck Berry. La guitare Macavine Hayes commence à en jouer à l’église. Dans les années 60, il joue avec une autre légende du blues des Appalaches, Guitar Gabriel (décédé en 1996). A plus de 60 ans, et après une vie de terrassier, Macavine Hayes propose toujours un blues brut aux rythmes dansants.

Grand Théâtre - 20h45
Dick Annegarn
Un des créateurs les plus prestigieux et inventif de la scène française depuis trois décennies. Il obtient un succès fulgurant dans las années 70, puis il annonce son retrait de « la compétition » pour s’en aller vivre sur une péniche des bords de Marne. Dick Annegarn distille une poésie du bonheur simple, qui peut se faire plus acérée. Il tire de sa guitare des sonorités fanfaronnes et subtile.

Andrew Bird
Originaire de Chicago, Andrew Bird vit dans un brassage musical permanent qui l’a notamment, amené à traîner son violon sur les albums d’un bon nombre d’artistes locaux, parmi lesquels Neko Case, The Autumn Defense (le groupe de John Stiratt de Wilco) et la Handsome Family. C’est son monde intime et unique que nous livre ce musicien, entre réserve et élan symphonique, où l’on peut d’une chanson à l’autre s’émouvoir de mille et une façons, se sentir aérien et puissant et soudainement relié à la fraîcheur de la terre humide. Depuis, Jeff Buckley, on n’avait pas ressenti un tel acharnement à toucher la perfection, à distiller au monde des harmonies savantes et picturales, où les envolées rocks se marient tendrement aux sonorités jazz pleines de sensualité, où l’Orient se mêle amoureusement à l’électrique et au folk. Ce soliste flamboyant bascule ici clairement dans une dimension supérieure à tout ce qu’il a connu auparavant. Nul doute que beaucoup devraient vouloir plonger avec lui…

Lune des Pirates - 22h00
Seb Martel - Carte blanche
âgé de 32 ans est pour les grands connaisseurs le guitariste fétiche d’une nouvelle scène parisienne de la chanson, fusionnant sans complexe la langue française avec les meilleurs influences blues, rock et folk. Il a collaboré avec des personnalités telle que M, DJ Mehdi, Camille, Vincent Ségal, et bien d’autres.

New Dream - 00h00
Toumast : Musique Ishumar
Originaires du désert, les musiciens de « Toumast » sont emblématiques d’une génération de Touaregs qui a vécu la guerre. Au rythme du blues, leurs chansons témoignent de la nostalgie de la vie nomade, du campement en brousse, du goût amer de l’exil et de la critique sociale et politique de la société touarègue contemporaine. Avec leur musique enivrante et teintée de rock, Toumast ouvrira un new dreams au cœur de l’Afrique.

Big Buddha
Adepte de la cosmo pop, Big Buddha est passé maître dans l’art de croiser et d’imbriquer les beats du monde. Il crée sa propre géographie musicale et continue son trekking aux platines sur les sommets des musiques du monde. Parlez lui d’Asian-Beat, de Boogaloo-house, de raï robotik, de kwaïto sud africain, de breakbeat balkanique ou d’électro libanais, et il dégaine aussitôt !

  • Samedi 31 mars
    Grand Wazoo - 19h
    That’s all Folks ! H Burns, Amélie, Marykate O’Neil (concert gratuit)

Petit Théâtre - 19h
Alabama Slim
Né en Alabama en 1939, son père était constructeur de train et sa mère femme de ménages. Alabama Slim travaille aux champs avec ses grands parents qui lui chantent du folk à longueur de journée. C’est un peu plus tard qu’il forme son premier groupe avec lequel il joue entre 1950 et 60. En 1965 Alabama s’installe à la Nouvelle Orléans qui vient tout juste d’être frapper par l’ouragan Betsy. Avec son cousin Freddy King, ils jouent régulièrement dans les bars de la ville. C’est en 1990 que Music Maker rencontre Freddy King. Et naturellement Freddie présentera peu de temps après Alabama à la Fondation.

Grand Théâtre - 20h45
Cristina Branco
Le Fado est le chant du destin, un art de la souffrance de vivre, une nostalgie musicale issue des quartiers pauvres de Lisbonne. Initialement hostile à cette musique traditionnelle, comme la plupart des jeunes portugais de sa génération nés avec la Révolution des Œillets, elle vit une véritable révélation à l’âge de 18 ans à l’écoute d’un disque d’Amalia Rodrigues. La passion et l’émotion qui habitent cette musique et les liens étroits qui unissent les poèmes, les notes et le timbre de la voix, la bouleversent. Depuis, le répertoire d’Amalia apparaît en filigrane tout au long de sa carrière. Présent aussi dans tous les concerts de celle qui est devenue la plus émouvante interprète de sa génération. Quand Cristina Branco chante, elle est bouleversée, le spectateur aussi. A découvrir !

Mamani Keita - Nicolas Repac
Chanteuse atypique du Mali, Mamani Keita revient sur scène avec sa voix inimitable pour nous présenter son nouvel album intitulé Yemela qui signifie le changement. Ce regard neuf et iconoclaste, on le doit essentiellement à Nicolas Repac, dit « le sorcier blanc », compositeur poly-instrumentiste, arrangeur raffiné, et compère d’Artur H. Les mélodies traditionnelles du Mali se mêlent à l’environnement sonore créé par Nicolas Repac. Les textes parlent de la cruauté du quotidien de l’Afrique, sans détour poétique. Patrick Goraguer (batterie), Jérôme Goldet (basse et collaborateur de M) tous deux compagnons de route d’Artur H et Moriba Koïta (n’goni) se joignent à Mamani Keita et Nicolas Repac pour d’étincelant et festifs moments de vraie musique chaleureuse, inventive et vivante.

Lune des Pirates - 22h00
Son of Dave
Il fait entrer le blues dans le 21ème siècle, sans prétention, il crée une musique funky à la seule force des ses lèvres et mains nues. Son of Dave a un style bien personnel, il s’habille de façon impeccable, tel un gentleman des années 50. Et sa musique, tout comme sa tenue vestimentaire, à quelque chose d’anachronique et original. Seul, armé d’un harmonica, d’une guitare et d’une pédale à samples et effets, il crée et interprète des morceaux bluesy plaintifs. Pour vieillir son chant, il utilise un micro Astatic créant un univers magique où la musique des chants de coton va de pair avec les samples modernes. Tel un authentique bluesman, Son Of Dave, chante du plus profond de son cœur. Il raconte la femme de façon amère, il invente des chansonnettes sur les chiens de l’enfer, et nous fait partager les joies du bon vieux style de vie hollywoodien.

New Dream - 00h00
Seb Martel et DJ Genjini

Sol
A rencontré le Blues pour la première fois à l’âge de 11 ans à Winston-Salem, Caroline du Nord. Adolescent, il voyage dans tout le Sud avec le fondateur de Music Maker Foundation, Tim Duffy. Il devient guitariste, pianiste et bassiste de talent ce qui lui vaut d’être l’accompagnateur privilégié d’un grand nombre de musiciens de la Fondation.

  • Dimanche 1er avril
    Petit Théâtre - 18h30
    Seb Martel - Carte blanche - Invitée compagnie ILLICO, compagnie de danse Lilloise avec Thomas Lebrun chorégraphe

Le Festival, c’est aussi…

  • Des actions de sensibilisation auprès des jeunes scolaires Une vingtaine d’interventions pédagogiques dans les lycées et collèges d’Amiens et de la région sont organisées avec le CRDP d’Amiens. Dans le cadre d’un partenariat avec Arte des documentaires seront diffusés à cette occasion.
  • Rocé dans les Collèges
    En partenariat avec le Conseil Général de la Somme, Rocé propose des interventions musicales dans les collèges
  • Master-class
    Socalled, animera des ateliers qui auront lieu lors du stage de février de Cité Carter. Ils déboucheront sur la création d’une première partie de Socalled au Centre Culturel Le Safran.

Musicaa accueille le groupe Wildmimi Antigroove Syndicate pendant quelques jours pour une Master-classe avec des groupes Amiénois

  • Les bus cultures en partenariat avec le service des affaires culturelles d’Amiens Métropole, vont permettre aux habitants des différents quartiers d’avoir un moyen de transport pour venir au différents concerts, en collaboration avec les différents centres culturels d’Amiens Métropole.
  • Un Bus d’information place Gambetta Retrouver le Bus d’Info Amétis du 27 mars au 1er avril 2007, place Gambetta. Un DJ diffusera la programmation musicale du festival d’amiens, musiques de jazz et d’ailleurs.
  • Harmonia Mundi Tous les soirs retrouvez les albums des artistes programmés au festival grâce à la boutique Harmonia Mundi dans le hall de la Maison de la Culture d’Amiens
  • Une programmation cinéma, en partenariat avec le Ciné St Leu, le Gaumont, et le Studio Orson Welles
  • Le Jungle Street Band, pour sa 4ème collaboration avec le festival d’amiens, musiques de jazz et d’ailleurs, le Jungle Street Band s’imprègne du blues pour renforcer son répertoire, sous la direction de Cédric Coupez (musicien et pédagogue amiénois), le JSB composés d’élèves et professeurs d’Amiens et ses environs), vous donne rendez-vous lors de ces dix concerts : A Victorine Autier, le samedi 10 mars à 18h30, au Nautilus le dimanche 18 mars à 11h00 et du 28 mars au 1er avril de la place Gambetta au New Dream.
  • Regards photographiques, revivez quelques moments forts du festival à travers les regards de trois photographes : Léandre Leber, Ludovic Leleu et Michel Gombart à la Maison de la Culture d’Amiens
  • Un festival Off dans les cafés d’Amiens, retrouvez Paradox Trio, Funky Skunk, Le Père Niflard du 27 mars au 1er avril 2007
  • Retrouver la programmation musicale du Festival dans les bibliothèques d’Amiens Métropole.
P.-S. :

Festival d’Amiens, musiques de jazz et d’ailleurs
Place Léon Gontier
BP 0631
80006 Amiens cedex 1
Tél : 03 22 91 04 86

Billetterie :

Maison de la Culture d’Amiens. BP 0631. 80 006 Amiens Cedex 1
Renseignement /réservation : 03 22 97 79 77
La billetterie est ouverte du mardi au vendredi de 13h à 19h, - le samedi de 14h à 19h.
elle est fermée le dimanche.