Le jazz a sa tribune depuis 2001

Edition du 23 avril 2024 // Citizenjazz.com / ISSN 2102-5487

Les dépêches

Jazz à l’Archipel (Paris)

JAZZ A l’ARCHIPEL

  • Film à l’affiche à partir du 15 novembre - en exclusivité à l’Archipel

« BETWEEN A SMILE AND A TEAR - IL ETAIT UNE FOIS… LE MONTMARTRE JAZZ CLUB DE COPENHAGUE »
DE NIELS LAN DOKY

Un Hommage au Jazz Club Montmartre de Copenhague

Avec :

Didier Lockwood (Violon / France)
Niels Lan Doky (Piano / Danemark)
Johnny Griffin (Saxophone / USA)
Toots Thielemans (Harmonica / Belgique)
Mads Vinding (Basse / Danemark)
Lisa Nilsson (Chant / Suède)
Albert « Tootie » Heath (Batterie / USA)

L’été 2004. Le lieu : Copenhague où le légendaire club de jazz rouvre pour
la première fois depuis plus de 30 ans.

Mais pour un très bref moment seulement : deux jours. Pour cette occasion
très spéciale, quelques-uns des plus vieux musiciens vétérans du club se
réunissent avec une poignée de nouveaux venus, plus jeunes, pour philosopher
sur le sens de la vie et sur la conjoncture actuelle de notre société - et
pour nous offrir des interprétations remarquables et pleines d’énergies dans
cet ancien club de jazz.

Niels Lan Doky et Didier Lockwood nous font revivre le tournage de Between a
smile and a tear : présentation musicale et bouquet d’instantanés, truffé
d’anecdotes et d’émotion, ce témoignage revient sur une aventure comme seuls
jazz et cinéma les inventent : juillet 2004, Niels Lan Doky (qui accompagna
au piano des jazzmen tels que Charlie Haden, David Sanborn, Al Jarreau ou
John Scofield) est en préparation à Copenhague d’un film sur le « Montmartre
 » un club mythique des années 60-70.

Transformé en École de coiffure depuis de longues années, le lieu est
disponible pour les congés d’été. Juste assez de temps pour réaliser le
projet fou de ressusciter ce qui plus qu’une salle de concert fut un
véritable moteur d’intégration pour des musiciens américains et plus
largement une partie du patrimoine musical danois.

Niels répand la rumeur, rassemble quelques amis et les légendes vivantes du
jazz reprennent du galon.

… Et quand les mots ne suffisent plus pour dire, piano et violon prennent la
relève.

Tarif cinéma : 7 / 5.5 / 4

  • Samedi 2 décembre à 20h30 & et Dimanche 3 décembre à 18h
    Le Paris Guitare Rendez-vous et Michel Haumont invitent l’International
    Guitare Night
     !!

Cette année encore la « Nuit Internationale de la guitare » nous promet un
concert inoubliable. Comme à chaque fois le but est de fédérer différents
styles de guitaristes de renommée internationale !!

Don Ross (Canada) est considéré aujourd’hui comme un génial innovateur aussi
bien pour ses compositions que pour sa technique qui lui a permis de
remporter à deux reprises le prestigieux concours national US de
Fingerstyle. Sa musique est caractérisée par beaucoup d’émotivité et
d’intensité. Le résultat est inclassable, il fait converger tous les styles.
Nous retrouvons des éléments de jazz, de folk et de rock ainsi que de la
musique classique. Don lui-même décrit sa musique comme « Heavy Wood ».

L’héritage écossais de Ian Melrose (Angleterre) s’impose dans toutes ses
compositions. Elles sont pleines de charme, de nuances et bénéficient de son
extraordinaire maîtrise technique. Quand Melrose prend sa guitare slide, la
mélancolie paraît plus douce. Sa musique est à la fois sereine et pleine
d’assurance, sensible et expressive. A noter qu’il a participé à la tournée
de Glannad avec qui il a remporté un Grammy en 1999.

La musique de Michel Haumont (France) est toujours mélodieuse et remplie
d’un besoin d’harmonie. Dès la première écoute nous sommes emportés par sa
magistrale technique. Son style : Une ligne mélodique élégante et des basses
puissantes. Depuis son premier album en 1974 il a joué avec les plus grands
 : Marcel Dadi, Jean-Félix Lalanne…

Peter Finger (Allemagne) : pour celui qui est intéressé par la guitare
instrumentale, ce nom est inévitable Dés le début des années soixante-dix,
Peter Finger a acquis une solide réputation internationale comme guitariste
acoustique et la presse musicale l’a inclu au panthéon des meilleurs
guitaristes. Ses influences proviennent du folk, du blues et du ragtime.
Mais lorsqu’il improvise, il n’hésite pas à emprunter au jazz et à la world
music.

  • Jeudi 7 décembre à 21h
    Pierre Yves Plat, piano
    Concert organisé par l’association Stea France

Né en 1980, Pierre-Yves Plat a commencé le piano classique à l’âge de cinq
ans avec Marie-Claude Legrand. Sa personnalité et son sens inné du rythme le
portent spontanément vers le boogie, le ragtime et le stride puis vers
l’improvisation, qu’il apprend auprès d’artistes aux univers aussi
différents qu’Edouard Ferlet (Prix du meilleur pianiste de Jazz à Berkeley
en 1992) et Fabrice Eulry, « le Chopin du boogie ».

C’est à l’instigation de ce dernier qu’il enregistre un premier disque de
ragtime en 1996 et commence à se produire en concert. Il a joué depuis dans
de nombreuses salles à Paris et en province et participé régulièrement à des
festivals de blues, de ragtime et de boogie-woogie (Petit Journal
Saint-Michel et Montparnasse, Lattitude Jazz Club, etc.), ainsi qu’à
l’animation musicale de l’hôtel palace George V.

Encouragé par le grand succès recueilli en concert par de libres
réinterprétations de Bach et Chopin - en particulier lors d’un
enthousiasmant concert solo à l’Archipel (Paris, juin 2005) - Pierre-Yves
Plat poursuit un cycle de compositions à partir d’œuvres de Haendel, Mozart,
Beethoven, Listz, etc. Ses variations, réunies dans l’album Pourquoi Pas,
s’appuient sur une étonnante virtuosité et répondent à son tempérament
profond qui allie, non sans malice, le goût de structures classiques et le
plaisir d’échappées rythmiques vers d’autres styles musicaux.

Le seul moyen d’être créatif, c’est d’être soi-même.

« Contre toute attente, les musiciens de la génération de Pierre-Yves Plat
sont plus nombreux à penser ainsi que les enfants des années soixante dont
je suis. Aspirer à être un musicien à la fois libre et prospère était très
difficile ; aujourd’hui, le contexte est carrément hostile. Je suis donc
agréablement stupéfait.

Un soir, Pierre-Yves Plat m’écoutait jouer « Nightmare Boogie » ;
« J’adore l’atmosphère de ce morceau, me dit-il.

  • Ce que je viens de jouer est une composition personnelle. Mais la première
    phrase du thème me gène un peu, nous l’avons entendu des milliards de fois !
    répondis-je.
  • Justement, une fois de plus ou de moins ; quelle différence ? Elle est
    magnifique cette phrase, c’est ce qui compte ».

Cette réponse (dont le naturel et l’évidence me laissèrent pantois) définit
assez bien le musicien qu’est Pierre-Yves Plat. Assumant sa culture
classique comme un atout majeur de créativité et non comme un poids, libéré
des angoisses qui ont torturé les musiciens du vingtième siècle (« Tout a
été dit, etc »), il a choisi en connaissance de cause une voie difficile,
parce que boudée par la mode, qui ne délivre des diplômes de créativité qu’à
ceux qui la servent. Peu lui importe, il sait que le seul moyen d’être
créatif, c’est d’être soi-même. »

(Fabrice Eulry, février 2005)

P.-S. :

Informations et réservations : 0826 029 924 (0.14 €/mn ; répondeur)

larchipel@larchipel.net
L’Archipel
17, boulevard de Strasbourg,
75010 Paris,
Métros : Strasbourg-Saint-Denis, Bonne Nouvelle, Château d’Eau

Tarifs CONCERTS (hors tarifs spéciaux sur certains événements) : 15 euros,
12 euros (étudiants, chômeurs), 9.5 euros pour les enfants de moins de 12 ans
Etudiants ! Si vous prenez vos places au Crous de Paris, vous bénéficierez du tarif à 7 euros sur presque tous nos concerts !