Chronique

Jérémy Dumont Quintet

Eretz

Jérémy Dumont (p), Godwin Louis (as), Jean-Paul Estiévenart (tp), Damien Varaillon (b), Armando Luongo (dm)

Label / Distribution : JAZZ45

En 2015 on achetait son premier disque en trio piano-contrebasse-batterie, un disque autoproduit que l’on avait découvert dans une émission de radio belge. Par coup de cœur spontané pour la mélodie et le rythme haletant du titre éponyme, « Resurrection », en écho à la naissance de son fils Aaron.

Lui, c’est Jérémy Dumont, pianiste et compositeur belge, jeune trentenaire passé entre autres par le conservatoire royal de Bruxelles dans le cours d’Eric Legnini.

Il revient avec un nouveau format quintet dans un album dont le titre, Eretz, désigne la terre en hébreu, et poursuit sa progression personnelle dans le champ du swing augmenté de mélodies sensibles.

Sept compositions originales et deux reprises soulignent son lyrisme autant que ses accélérations rythmiques.

Mettant en exergue le mariage des timbres de la trompette de Jean-Paul Estiévenart, figure omniprésente de la scène belge, et du saxophone alto de l’Américain Godwin Louis, les morceaux laissent toute leur place aux développements, suivant en cela le schéma classique.
Plus introspectif, « Aaron » conclut l’album sur une tendresse de piano, une caresse de contrebasse et une délicatesse de trompette.