Scènes

Fly Fly : au-dessus c’est le soleil.

Concert de la saxophoniste Céline Bonacina, co-écrit avec Chris Jennings, le 21 novembre 2019 au Studio de l’Ermitage


Céline Bonacina - Alice Leclercq

Pierre Durand étant retenu par un autre concert, c’est Nguyên Lê qui prend la place de guitariste ce soir aux côtés de Céline Bonacina, Chris Jennings et Jean-Luc Di Fraya, pour jouer le répertoire de Fly Fly, l’album dont il a assuré le mixage.

Dans la catégorie « concerts qui transcendent totalement les albums qui leur servent de carte de visite », on retiendra longtemps le répertoire de Fly Fly  : « Ivre Sagesse », « Still Running », « An Angel’s Caress », « Borderline », « Cameos Carvings », « High Vibration », « Friends ans Neighbours Too ».

Deux rappels en fin de concert signent l’élan collectif d’un public venu très nombreux remplir le Studio de l’Ermitage.

Céline Bonacina © Alice Leclercq

Sur scène on retrouve l’extrême élégance de sonorité de Céline Bonacina au saxophone baryton, sa limpidité incroyable, son clin d’œil à la Réunion - « mon île d’adoption pendant 7 ans, je ne peux pas m’en empêcher » sourit-elle sur scène, ajoutant la couleur d’un kayamb à la pièce intitulée « Still Running ».

Sa complicité avec Chris Jennings - le contrebassiste qui joue sur la gauche - remonte à plus de cinq ans, au sein du Crystal Quartet. Ensemble ils ont co-écrit ce nouveau répertoire qui nous semble trouver sa pleine force expressive et son relief ce soir sur scène.

Céline Bonacina © Alice Leclercq

S’il ne fallait retenir que deux moments les plus représentatifs : l’introduction en solo totalement planante de Nguyên Lê sur « An Angel’s Whisper / An Angel’s Caress », associée à la palette de Jean-Luc Di Fraya aux mailloches, balais, cajon, cloches.

Et puis le chant puissant et clair, les vocalises qui transpercent le cœur du percussionniste batteur, sur « Cameos Carvings ». C’est à une résidence au Petit Duc d’Aix en Provence que l’on doit sa nouvelle collaboration avec Jean-Luc Di Fraya, conclut Céline.

Vivement que l’on réentende ce répertoire au cours de l’année 2020.