Chronique

Tom Ibarra

Sparkling

Tom Ibarra (g), Jeff Mercadié (ts), Auxane Cartigny (clav), Antoine Vidal (b), Pierre Lucbert (d), Michael League (b on track 6), Stéphane Guillaume (ss on track 4)

Label / Distribution : Autoproduction

Tom Ibarra a beau faire l’objet de moult sollicitations presse et radio, Sparkling n’est que son deuxième album. Il faut dire que ce guitariste est encore tout jeune : il n’a pas encore 20 ans. Reste que cet album vaut le détour ; on a l’heureux sentiment qu’en dépit de son âge, il maîtrise la composition, l’orchestration et la direction.

Le registre est bien particulier : c’est plein de jazz-rock et de réverbération et on ne serait pas étonné que ça parle avant tout aux mélomanes férus de fusion. Comme on peut s’y attendre, c’est le plus souvent énergique, ainsi qu’en témoignent le punchy « Eucalyptus » et son chorus de guitare bien trempé ou « Slap » qui ouvre l’album – et qui se termine avec la soudaineté de l’éclair. On mentionnera tout particulièrement « Technology » : on serait bien surpris que vous ne hochiez pas la tête en cadence à l’écoute de ce morceau. D’autres sont plus soft et, si c’est loin d’être très original – le jazz-rock a en effet toujours su composer avec de douces mélodies – celle que Tom Ibarra a écrite pour « Aurore », où Stéphane Guillaume mène le thème et le chorus, est exquise. On soulignera enfin le jeu « en avant toute » et souvent bluffant de Jeff Mercadié sur la plupart des morceaux de ce disque.

Alors, Sparkling ne révolutionne pas le genre – l’album peut même sembler un poil désuet – mais ça sonne, comme on dit, et ce n’est pas une simple imitation du jazz rock des années 1980-90.