Accueil > Mots-clés > ELU… pas ELU > ELU
ELU
Articles
-
DADADA
5 novembre 2017, par Philippe MéziatDepuis leur travail (et leur performance exceptionnelle) sur le 2° quatuor de Ligeti, à l’origine du duo Les Métanuits qu’on n’a peut-être pas assez vu dans les lieux voués à cet effet, salles et festivals - mais quand même à Strasbourg et Gradignan par exemple - Roberto Negro et Émile Parisien sont devenus de vrais complices. On sent chez eux une réelle joie de jouer et d’inventer, et l’apport d’un partenaire de la trempe de Michele Rabbia a fait « prendre » la musique, qui ne demandait qu’à naître (…) -
Sophia Domancich, Jean-Jacques Avenel, Simon Goubert
16 octobre 2006, par Julien LefèvreAu commencement, une très courte et obsédante mélodie du piano, construite sur des accords élégiaques, ponctuées d’à peine quelques coups de batterie et déjà, la contrebasse laisse entendre sa complainte improvisée, comme un chant secret qui aurait percé la cloison de l’intime.
« Pour vous » donne d’emblée le ton et pose l’architecture du disque. On ne peut plus parler de cohésion mais véritablement de fusion des trois membres du trio ; trois grands musiciens, ayant l’habitude de jouer ensemble mais (…) -
Un Poco Loco
8 mars 2020, par Franpi BarriauxUn Poco Loco, c’est un peu une machine à remonter le temps cubiste ; un engin à déconstruire le patrimoine de nos musiques pour mieux les relire aujourd’hui. À nous emmener ailleurs, au-delà des paradoxes temporels et des anachronismes, dans une dimension où les slaps de ténor de Geoffroy Gesser et les jeux d’embouchures de Fidel Fourneyron valent tous les balais sur les caisses claires. Passés les morceaux cultes, ceux qui sont dans le Great Book, sur le lutrin de la Nef des Fous, il fallait voir (…) -
Benoît Delbecq & François Houle
1er avril 2012, par Julien Gros-BurdetBenoît Delbecq et François Houle jouent ensemble depuis le milieu des années 1990 : en trio (avec Evan Parker pour La lumière des pierres), en quintet (pour Pursuit), mais le plus souvent en duo, pour ce tête-à-tête si particulier entre piano et clarinette.
Adeptes des techniques étendues, des recherches rythmiques, ces deux-là évoluent dans un même univers. Avec Because She Hoped, on retrouve le mélange de musiques qui leur est cher : musique de chambre et contemporaine, jazz, rythmes venus (…) -
Alan Braufman
13 septembre 2020, par Raphaël BenoitEn 1975, Alan Braufman sort Valley of March (India Navigation). L’album devenu culte et introuvable est remasterisé et réédité en 2018 sous l’impulsion du neveu du saxophoniste, Nabil Ayers. Ce dernier a ensuite exhumé l’enregistrement d’un concert de son oncle en duo avec Cooper Moore, jamais paru à ce jour, Live at WKCR May 22, 1972. La réédition d’un disque qui s’inscrit dans un renouveau du spiritual jazz (Kamasi Washington, Maisha) a naturellement soufflé l’idée d’un nouvel album. Voici donc, (…) -
Régis Huby
7 janvier, par Denis DesassisDécidément, l’année 2023 réussit à Régis Huby, ne serait-ce qu’au plan discographique. Après une somptueuse Ellipse déployée en Large Ensemble, le violoniste poursuit son travail d’exploration, cette fois dans un format plus réduit. Ils sont quatre autour de lui, partenaires rompus aux aventures associant jazz et ce qu’on appelle par commodité « musiques expérimentales actuelles ». Si Bruno Chevillon et Michele Rabbia sont bien connus de tous ceux qui suivent de près le travail du violoniste (tous deux (…) -
Kenny Barron/ Dave Holland
5 janvier 2015, par Raphaëlle TchamitchianVous cherchez toujours le meilleur disque de ballades au monde ? Ne cherchez plus, vous l’avez trouvé.
C’est comme si Kenny Barron était né pour jouer des ballades. De préférence en duo avec un contrebassiste. Aujourd’hui Dave Holland, hier Charlie Haden. Night and the City (1996) avait été enregistré live dans un club new-yorkais, l’Iridium, bruits de couverts et toussotements inclus. The Art of Conversation, lui, a été entièrement produit en studio en mars 2014.
On manque de superlatifs pour dire (…) -
Fred Hersch, Charlie Haden, Joey Baron
11 septembre 2016, par Aymeric MorillonEnregistré à la fin de l’année 1986, Sarabande fait partie des tout premiers enregistrements du maintenant quasi institutionnel pianiste Fred Hersch. Réédité à la triste occasion du décès récent de Charlie Haden – et auquel il est maintenant dédicacé – ce disque doit son existence à la faveur d’un heureux hasard provoqué. Dans un studio du Soho new-yorkais, Fred Hersch, alors en compagnie de Marc Johnson et Joey Baron, apprend que Charlie Haden est en ville et parvient à lui faire savoir qu’une de ses (…) -
What About Sam ?
17 janvier 2016, par Franpi BarriauxEtre convié à un Happy Meal, forcément, on a tout de suite quelques réticences. L’inconscient parle. On imagine le décor écœurant d’hygiène chimique d’une franchise américaine et les piaillement d’enfants, gavés de sucre et de jouets criards, s’ébattant dans une piscine à balles de couleurs vives. Le Happy Meal auquel nous invite le trompettiste portugais Luís Vicente est bien différent. C’est un repas plein de saveur et de préparations élaborées, effectivement joyeux et appétissant dans un délicieux (…) -
Jacky Terrasson
19 janvier 2003, par Evrim Evci« Quand la musique était rare, sa convocation était bouleversante comme sa séduction vertigineuse. Quand la convocation est incessante, la musique repousse. »
Pascal Quignard, La haine de la musique. Celles et ceux qui parmi vous lisent mes chroniques jusqu’au bout l’auront peut-être remarqué : je n’aime pas particulièrement dire du bien de ce que j’écoute. Pourquoi cela. D’abord parce que ce que j’écoute mérite trop rarement qu’on en dise du bien. Ensuite parce que si tel n’est pas le cas, (…)
0 | ... | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 | 110 | 120 | 130 | ... | 1950