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inclassable
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International Guitar Night
28 février 2005, par Arnaud StefaniA quel mystérieux alliage l’acier et le nylon peuvent-ils donner naissance ? Peut-être l’écoute répétée de ce disque procurera-t-elle quelques bribes de réponses. Vingt-quatre cordes se rejoignent, se croisent, discutent un moment, parlent de leur conception de la musique, reprennent leur route sans jamais oublier leur rencontre, se retrouvent enfin pour un festin joyeux et enthousiaste. Pour leur donner vie, quatre maîtres de la guitare acoustique : Guinga, Pierre Bensusan, Brian Gore et Andrew (…) -
Edouard Bineau et Sébastien Texier
16 avril 2007, par Laurent PoigetLe foisonnement ambitieux, érotique du palais du facteur Cheval à Hauterives, dans la Drôme, se voit honoré par un duo piano-clarinette troussé au XXIè siècle par deux jeunes musiciens de jazz, ce qui est en soi aussi surréaliste que ledit ouvrage. La vision que donnent de cette œuvre délirante, à la profusion ingénue, Edouard Bineau, l’instigateur du projet, et Sébastien Texier, privilégie, comme l’indique le choix d’une instrumentation dépouillée, le côté onirique de l’œuvre solitaire de ce fonctionnaire (…) -
Johnny Raducanu
1er mai 2006, par Bob HatteauEn octobre dernier, « Mister Jazz of Roumania » (dixit Duke Ellington) donnait un concert à l’hôtel de Béhague et Sorin Ciocan Vladescu nous apprenait que Jazz Bestament, le dernier disque de Johnny Raducanu, n’était pas encore édité, pour des raisons bassement matérielles… Voilà au moins une injustice réparée !
Johnny Raducanu a eu une carrière intéressante à plus d’un titre. Il a commencé par l’accordéon « musette », puis étudié le piano classique, qu’il a abandonné pour la contrebasse tout en (…) -
Donny McCaslin
16 janvier 2007, par Jérôme GransacLe saxophoniste dévoile les clés de Soar, ses projets, ses attentes et sa vision du jazz actuel à New York.
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Olivier Sens/Guillaume Orti
19 décembre 2005, par Laurent PoigetOlivier Sens (computer), Guillaume Orti (saxophone alto)
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Eskelin/Parkins/Black
18 mars 2002, par Mwanji EzanaLe trio atypique investit Bruges
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Emmanuel Bex feat. Mônica Passos
19 février 2007, par Arnaud StefaniQuintette inédit et nouvelles compositions : tout concourt à ce qu’OrganSong brille par sa spontanéité et son enthousiasme. Pour ce projet, issu de la rencontre entre Emmanuel Bex et Mônica Passos lors d’une « Carte Blanche » à Aldo Romano en 2004, l’organiste et la chanteuse ont co-écrit la grande majorité des morceaux.
Cette étroite collaboration permet d’aboutir à une grande originalité sonore et musicale. Si parfois les influences brésiliennes l’emportent, on ne tombe jamais dans le pittoresque de (…) -
Push the Triangle
25 mai 2005, par Julien LefèvrePush the Triangle est depuis quelque temps une entité tricéphale constituée de Franck Vigroux, l’inspirateur, Michel Blanc et Stéphane Payen. Avec le renfort de Médéric Collignon et Jenn Priddle, le disque aurait pu s’appeler « Push the Pentagon » mais il est toujours bon de ménager la susceptibilité américaine et la bonne entente diplomatique…
Le morceau d’ouverture « Recycling Lilas » nous plonge tout de suite au coeur d’une ambiance trouble, nocturne… sorte de bande originale luxueuse pour film (…) -
Magnetic Benzine et Soo-Bin au Triton
17 mai 2010, par Laurent PoigetLa chanteuse et percussionniste coréenne Soo-Bin Park donne à Benzine, la formation bien connue de Franck Vaillant, un magnétisme fascinant comme l’Orient.
Dans le cadre du festival « Les Enchanteuses », au Triton (Les Lilas)
Ceux qui ne sont pas nés de la dernière pluie acide se souviennent peut-être d’une marque de soda dont le slogan avait fait florès dans les Seventies : « Un goût étrange venu d’ailleurs ». Loin de nous l’idée de comparer la percussionniste et chanteuse coréenne Soo-BinPark à un soda, (…) -
Operazone
27 février 2006, par Mwanji EzanaJe ne suis pas amateur d’opéra, mais je voue un amour presque masochiste au « jazz with strings ». Ici, Bill Laswell réunit un petit ensemble classique, Graham Haynes et Byard Lancaster en tant que solistes/chanteurs, et des percussions (tablas, batterie, machines) et leur fait jouer des arias archi-connues. Le concept a du mérite ; en théorie, le résultat aurait pu être un Sketches of Spain remis au goût du jour. En pratique, The Redesign est un album kitsch et raté à tel point qu’il en est drôle. (…)