KOLM

Mesdames, Messieurs, bienvenue dans la galaxie KOLM.
Veuillez ajuster votre casque, car la météo annonce des turbulences sonores issues de la rencontre de trois talentueux musiciens français. J’ai nommé le clarinettiste aux pédales folles Loïc Vergnaux, le batteur protéiforme Adrien Desse et enfin le guitariste aux silences saturés Vincent Duchossal. Le temps de douze titres, ce jeune trio vous fera voyager entre improvisations free jazz et jungle, berceuses aux mélodies inquiétantes et phrasés rythmiques frôlant l’agressivité rock voire métal.

Avec cet album ils créent un espace partagé où expérimental, contemporain, bruitisme, acoustique, électrique et électronique se métissent. Des compositions pour la plupart cinématographiques rappelant parfois la bande-son d’une série d’animation japonaise - en particulier sur « Kamagi » et « X-Swing » dont le solo de batterie vous laissera pantois d’excitation. En parlant de solo, trois pistes solo apparaissent sur l’album (« Museo », « De trap » et « Cavrin »), telles des empreintes laissées par chacun des instrumentistes dans un système sonore en constante expansion. Les morceaux se succèdent calmement, laissant présager la tempête du morceau suivant. Une très belle découverte, dont il me tarde de faire l’expérience en direct, si les salles rouvrent un jour.