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Danemark - to jazz or not to jazz
Royaume tout plat composé d’îles en grande partie, le Danemark est le plus sudiste des pays scandinaves, aux moeurs les plus détendues et à la scène jazz en pleine explosion. Avec sa capitale Copenhague comme centre de gravité, où vivent un quart des 5800000 habitant.e.s du pays, le Danemark a été une terre fertile pour le jazz. C’est ici que ce trouve l’un des plus anciens clubs de jazz en activité d’Europe, le Jazzhus Montmartre. C’est aussi là que se déroule l’un des plus grands festivals de jazz, en terme de nombre de concerts, le Copenhagen Jazz Festival en été et sa version hivernale.
Enfin, le Danemark bénéficie d’un soutien affiché à ces musiques, avec le bureau JazzDanmark, qui s’active pour faire connaître son réseau et ses membres.
Il semble donc, quoi qu’en pense Hamlet, que « nothing is rotten in the jazz of Denmark » et que la question, la vraie, est plutôt de savoir si les danois.es sont vraiment jazz. « Soyons hygge, soyons jazz » comme dirait le proverbe.
Articles
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Kathrine Windfeld Big Band
10 juin 2018, par Franpi Barriaux
Parmi les jeunes Big Bands européens, nombreux sont ceux dirigés par des musiciennes. Cette réjouissante lame de fond, sur laquelle trône la Suisse Luzia von Wyl, a depuis longtemps gagné les pays scandinaves. C’est ainsi qu’on découvre la Danoise Kathrine Windfeld qui propose avec Latence son second album à la tête d’une grande formation dano-suédoise de quinze pièces, sans clarinette mais avec onze soufflants. Cette profusion induit un son chaleureux mais sans grande rupture où le reste de (…)
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Signe Emmeluth, le chant intérieur
20 mars 2022, par Laurent Orseau
Signe Emmeluth au festival Summer Bummer 2021.
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Tobias Wiklund
1er décembre 2019, par Laurent Dussutour
Du jazz chaud venu du froid ? La belle affaire ! On ne peut réduire à une telle caricature ce premier album en leader du cornettiste suédois, principalement établi au Danemark. Pour ce premier enregistrement en petite formation, Tobias Wiklund, qui s’exprime habituellement à la trompette dans des big bands scandinaves et plus rarement en petite formation, signe un album qui devrait l’imposer au firmament des jazzmen européens.
En choisissant de s’exprimer au cornet, il fait un sacré pied de nez à (…)
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Hasse Poulsen
1er décembre 2019, par Gilles Gaujarengues
Hasse Poulsen signe ici un disque de folk.
Parallèlement à Das Kapital, on pouvait voir que le guitariste danois frayait avec ce genre depuis un moment. On avait notamment pu l’entendre en duo avec Fabien Duscombs dans un registre qui tendait quelquefois vers la chanson.
Là, il plonge carrément dedans. Depuis « Not Married Anymore », titre éponyme qui ouvre l’album, jusqu’à « Only Sometimes » qui le clôt, Hasse Poulsen pousse la chanson et la teneur est à la tristesse. Que ce soit « A Single Day », « (…)
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Sinne Eeg & The Danish Radio Big Band
5 avril 2020, par Gilles Gaujarengues
C’est un disque d’une facture très classique, mélange d’une voix, en l’occurrence celle de Sinne Eeg, et d’un orchestre, pour le coup le Danish Radio Big Band. Au menu donc, des trompettistes, trombonistes, saxophonistes et une rythmique conséquente puisqu’elle compte un batteur, un contrebassiste, un guitariste et un pianiste. Les morceaux se déroulent eux aussi de manière très convenue : la voix, les souffleurs en section et certains musiciens qui prennent des chorus. Rien de neuf sous le soleil (…)
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Peter Bruun ne compte pas pour des pruunes.
20 mars 2022, par Nicolas Dourlhès
Portrait frappé d’un batteur danois.
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Jeppe Zeeberg - Svein Rikard
9 février 2020
The Absolute Pinnacle of Human Achievement en studio.
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The Wøøøh
18 juin 2017, par Michael Parque
Sylvain Didou, contrebassiste nantais, a rencontré au Danemark, en 2009, trois musiciens locaux avec qui il a formé The Wøøøh. Ils se produisaient sur la scène du Pannonica le 3 février 2017, jouant un free jazz radical totalement improvisé et volontiers noise. Henrik Melbye (ts) ; Lars Pilgaard (g) ; Sylvain Didou (b) ; Rune Lohse (dm)
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Snorre Kirk quartet with Stephen Riley
19 avril 2020, par Gilles Gaujarengues
Il y a quelque chose qui rappelle les grands prédécesseurs dans Tangerine Rhapsody. Les références à Duke Ellington, Count Basie ou encore Johnny Hodges – « puisqu’il n’était pas disponible, ce fut Riley » lit-on dans le livret – sont d’ailleurs systématiques et les développements du sax ténor, notamment sur « Unsentimental », une ballade romantique très club ancien modèle, rappellent par certains égards « You Don’t Know What Love Is » par le colossal Rollins. Le feutre du saxophone de Stephen Riley y (…)
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Birgitte Lyregaard
27 mai 2011, par Jean-Jacques Birgé
Exprimer son sentiment sur le travail d’un ou une amie est un exercice toujours délicat lorsque l’on a choisi d’être sincère.
Il est, par exemple, vain de dire quoi que ce soit à l’issue immédiate d’une représentation. L’artiste qui sort de scène n’a pas d’oreille, du moins pour entendre d’autre critique que les louanges de rigueur. La plupart des invités préféreront donc s’en tirer hypocritement par des applaudissements en esquivant le sujet, quitte à s’en ouvrir en l’absence de l’intéressé. Si ces (…)