Michael Olatuja
Lagos Pepper Soup
Michael Olatuja -elb, synth, perc
Label / Distribution : Whirlwind
De l’afrobeat, du jazz, de la basse, une forte dimension cinématographique, une pléiade impressionnante d’invités musiciens et chanteurs, un casting international, des thèmes d’espoir et d’encouragement : tels sont les ingrédients du melting-pot conçu par Michael Olatuja sous l’intitulé Lagos Pepper Soup.
Ce projet qui relie les continents américain et africain, chanté en anglais et yoruba, a été porté pendant cinq années par le compositeur, arrangeur et bassiste né à Londres, élevé à Lagos - la plus grande ville du Nigeria -, et résidant à New York.
Avec cet album, Michael Olatuja présente une forme d’aboutissement d’un parcours musical syncrétique sur plusieurs continents : de ses premières années à jouer des percussions dans une église yoruba chrétienne de Lagos, puis ses premières leçons de basse à l’âge de 11 ans, avec les influences variées de George Benson, John Patitucci, Richard Bona qu’il appelle son professeur et mentor.
De ses années d’études à la fois au Royaume-Uni et aux Etats-Unis à la Manhattan School of Music et son emménagement à New York en 2004, nourri de jazz, soul, r‘n’b, world music, gospel, à son travail de sideman et de compositeur de deux précédents albums.
L’intitulé de ce nouvel album vient du nom d’une soupe d’Afrique de l’Ouest préparée en utilisant viandes et piments, que la défunte mère de Michael Olatuja, Comfort Bola, cuisinait dans les deux restaurants qu’elle possédait à Lagos dans les années 1980.
Pensé comme la bande originale d’un film qui n’existerait pas encore, le projet inclut plusieurs morceaux aux arrangements amples et luxuriants orchestrés par Jason Michael Webb et David Metzger qui travaille pour Disney. L’orchestre à cordes est conduit par Joseph Joubert, une figure à Broadway.
Si Michael Olatuja a développé ce style qu’il qualifie d’ « afrobeat cinématique » – un mix de jazz et d’afrobeat qui sonnerait comme la bande originale d’un film hollywoodien – c’est qu’il baignait à l’époque dans l’ambiance des grands orchestres : lorsqu’il travaillait sur son concept, il jouait en effet dans l’orchestre d’une comédie musicale de Broadway arrangée par Dave Metzger.
Parmi les douze titres enregistrés entre New York et Londres, et publiés sur le label Whirlwind Recordings le 12 juin 2020, cinq nous transportent ! Lumineux, solaires, inspirants, re-motivants, chargés en cordes, les voici dans l’ordre de l’album : « Even Now Prayer », « The Hero’s Journey », sublimé par la violoniste Regina Carter, « Ma Foya » (n’aie pas peur, en yoruba) avec l’harpiste Brandee Younger , « Brighter Day » avec Laura Mvula, un titre soul et « Bola’s Song » avec l’harmoniciste Grégoire Maret.