Chronique

Philippe Aerts Quartet

Back to the old world

Philippe Aerts (b), Bert Joris (tp), John Ruocco (ts, cl), Tony Levin (d).

Label / Distribution : Igloo

Philippe Aerts a reçu le Django d’Or 2002 du meilleur jazzman belge. Comme l’indiquent le titre et la pochette de l’album, le contrebassiste fête, entre amis, son retour en Europe après deux années passées à New York.

Bert Joris et John Ruocco jouent le contraste : le premier est doux et rassurant, le second est plus mordant (bien qu’il sache se faire rêveur, comme sur le For heaven’s sake final) et bouscule les grilles. Leur interaction rappelle de temps à autre soit Miles et Coltrane, soit Miles et Bird. Tony Levin assure un swing bondissant et joyeux, tandis que le son d’ensemble est ancré par le walking d’Aerts.

Les six thèmes d’Aerts, d’obédience bop, sont directs, instantanément familiers et accueillants, tandis que le Landsmark de Ruocco change la donne et change l’atmosphère avec un rythme latin lent. Au final, une agréable blowing session.