Stéphane Tsapis & Jonathan Orland

Celles et ceux qui suivent la discographie de Stéphane Tsapis ne seront pas surpris. On y retrouve mille et une traces du pourtour méditerranéen et, d’ailleurs, nombre de traditionnels sont ici revisités. Mais, même dans les compositions de Tsapis on retrouve des éléments orientaux : « Mount Athos » en témoigne notamment, tout comme « Rébète un peu pour voir » qui démarre avec de douces percussions dans la caisse du piano et des souffles distillés par Jonathan Orland. On y décèle volontiers moult mouvements qui donnent une couleur cinématographique et force est de constater que le parcours de Tsapis dans l’univers de la musique de cinéma a contribué à donner le caractère propre à son jeu et son écriture.

D’un mot, on dira que c’est très doux et que le disque fait la part belle à de beaux développements. Des berceuses, a-t-on envie de dire, dans lesquelles on se love fort volontiers.