Le coup de cœur est immédiat à l’écoute du nouvel album de Samuel Strouk, mélange d’écriture pour cordes et de jeu de guitare classique et jazz, qui paraît ces jours-ci. Autour de sa guitare, Samuel compose une rencontre entre quatuor à cordes et section rythmique et livre sa version d’un jazz d’inspiration symphonique. Nouveaux Mondes désigne le champ des possibles qui s’ouvre au carrefour de ces deux univers.
« Nouveaux Mondes », la suite liminaire, mais aussi « Proxima Centauri » et « Hermano Tony », (…)
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ELU
Articles
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Samuel Strouk
28 février 2021, par Alice Leclercq -
Eric Watson
9 août 2010, par Julien Gros-BurdetAvec Midnight Torsion, le pianiste Eric Watson signe une œuvre magistrale autour du Corbeau d’Edgar Allan Poe dans ses deux traductions signées Mallarmé et Baudelaire.
La musique de chambre jouée ici est traversée d’une tension perpétuelle et d’une noire intensité. Loin de souligner le texte de l’auteur, la puissance des compositions le nimbe d’un clair-obscur qui nourrit l’angoisse, la tristesse et le mystère de l’œuvre. Le jeu volubile et enflammé de Régis Huby passe de la douceur à la stridence au (…) -
Sébastien Texier & Christophe Marguet
22 avril 2018, par Gilles GaujarenguesIl existe des albums qui sont de véritables perles, de celles qui se savourent en tout lieu et toute heure et qui, dès les premières mesures, laissent entendre qu’on sera esbaudi par tant de grâce. For Travellers Only est de cette engeance. 10 pistes et 51 minutes, le format est commun. En revanche, on se délecte d’un bout à l’autre de cette poésie qui met en exergue la sensibilité, la brutalité, l’envol.
Aux manettes, deux musiciens qui travaillent ensemble depuis des lustres ou presque. Sébastien (…) -
David Chevallier
3 mai 2010, par Franpi BarriauxDavid Chevallier est un guitariste de jazz qui aime se consacrer à des créations inscrites dans les limites ténues entre musique contemporaine et jazz en liberté, sans les frontières factices de l’étiquette dogmatique.
Déjà remarqué avec, en autres, The Rest is Silence - qui sondait la noirceur des poèmes de Pavese -, Chevallier se livre ici à un travail admirable sur un des plus audacieux compositeurs de la Renaissance italienne, Carlo Gesualdo et confirme par la même occasion une intention qui place (…) -
Céline Bonacina
11 juillet 2008, par Jérôme GransacAvec Vue d’en haut, on découvre une Céline Bonacina bien différente de la saxophoniste écoutée fin 2007 à la « Grosse Mignonne » à Montreuil. Accompagnée du pianiste Julio Laks, du contrebassiste Rémy Chaudagne et du batteur Hary Ratsimbazafy, elle jouait alors des standards rebattus dans un style tout à fait classique.
Alors qui est Céline Bonacina ?
Après des études de musique, une spécialisation en saxophone baryton et sept ans à la Réunion à courir les festivals des Îles, elle est revenue en Métropole (…) -
Charles Tolliver
7 février 2021, par Laurent DussutourDix ans. Cela fait dix ans que le trompettiste Charles Tolliver n’avait pas sorti de disque. Il déboule avec une proposition phonographique concoctée analogiquement, à l’ancienne, dans les studios du label britannique Gearbox, où, avec son groupe, il s’est arrêté durant sa dernière tournée européenne pour mettre en boîte quatre titres. Ça déboule sans prévenir sur un riff binaire, une charge tellurique, réitérée tout au long du premier morceau, qui amène un thème funky torride sur lequel la trompette du (…) -
Roberto Negro Trio
2 mai 2011, par Diane GastelluNous les avions rencontrés pour la première fois l’été 2010 au Tremplin jazz d’Oloron dont ils avaient remporté à l’unanimité le premier prix . Depuis, le Roberto Negro Trio]
Downtown Sorry, leur premier et pour l’instant unique album, est autoproduit, mais il mérite mieux que cela. Si la belle énergie et l’interplay qui avaient épaté le jury d’Oloron sont moins évidents - l’effet abrasif du studio n’est malheureusement pas une nouveauté -, en revanche le disque, bien mieux que la scène, met en (…) -
Heroes Are Gang Leaders
17 mai 2020, par Raphaël BenoitAprès la claque de The Amiri Baraka Sessions, l’arrivée d’un nouveau disque de Heroes Are Gang Leaders fait l’effet d’un petit séisme en prévision. Dès les premières notes de « Artificial Happiness Button », qui donne le ton et son nom à l’album, on retrouve immédiatement l’ADN de HAGL, cette effervescence caractéristique d’un collectif bouillonnant, créant dans l’urgence une musique qui résonne comme un manifeste, la célébration d’une parole libérée.
Le temps de l’hommage au poète Amiri Baraka qui a (…) -
Renza Bô
14 avril 2011, par Sophie ChambonEncore quelque chose de différent avec ce quintet bluffant qui vrombit, rugit dès le démarrage de « Vache », fauve et rock dans le volume sonore : la trompette énervée de Pierre Millet éructe, Yann Letort lui répond en barissant au ténor : on est au cœur de la ménagerie, avec même des voix qui braillent ! Pas vraiment reposant sur ce premier titre, dissonant, changeant en permanence de rythme, le groupe nous conduit aussi sur le terrain des fanfares avec cet humour appuyé de l’univers circassien qui (…) -
Jon Hassell
13 octobre 2014, par Daniel YvinecÀ l’occasion de la cette édition dite « de luxe », un triple CD comprenant un concert de 1989 du City group et une sélection d’« alternate takes », de démos et de reprises, Citizen Jazz a demandé ses impressions à Daniel Yvinec. [Jon Hassell->http://www.jonhassell.com, c’est toute une histoire.
Une découverte d’adolescent, à travers Vernal Equinox (1977), son premier album, qui reste à ce jour une des pierres angulaires de son œuvre. Le tout recommandé par Brian Eno dans le magazine Actuel. Ce disque (…)
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