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Norvège - Take the A Fjord
Le jazz est arrivé sur les terres norvégiennes en 1920, s’y est nourri au son des musiques traditionnelles, puis y a littéralement explosé dans les années 60, avec une touche, un souffle, un ton à nul autre pareil.
Ce boom créatif et le besoin d’ouverture de sa population a correspondu à l’abondance de revenus permise par les ressources pétrolières, certes, et par des institutions généreuses veillant à sa population, certes. Mais la créativité et l’exemplarité de sa scène jazz s’explique évidement par quelque chose de plus profond.
Le tandem Manfred Eicher et Jan Erik Kongshaug qui ont porté le son ECM au pinacle, la liberté et l’appétit d’exploration de musiciens au son immédiatement reconnaissables (Jan Garbarek, Svein Finnerud, Sidsel Endresen, Nils Petter Molvær, Arve Henriksen … la liste est très longue), qui ont nourri l’avant-garde sur 4 décennies, une vingtaine de festivals de jazz devenus majeurs sur la scène européenne et un don certain pour l’ouverture et la construction de ponts et partenariats solides à l’international, sont parmi les points forts de cette nation qui malgré ses 5 millions d’habitants compte pour beaucoup dans la vitalité du jazz international d’aujourd’hui.
Articles
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Solveig Slettahjell
8 novembre 2020, par Gilles Gaujarengues
La configuration en quartet chant, piano, basse, batterie est aussi classique que le rendu de cet album. Amoureux d’un jazz fait de chansons comme un nombre de disques auparavant, sautez sur l’occasion. Vous y trouverez votre bonheur. Car Come In From The Rain est fait de standards de la chanson et du jazz américains. Le disque se clôt d’ailleurs sur l’incontournable « Round Midnight », interprété dans la grande tradition du (…)
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Nils Petter Molvær
14 août 2006, par Mathieu Durand
Nils Petter Molvær est de retour. Après deux albums décevants, celui qui fut souvent considéré comme le chef de fil du « jazz électro » trouve enfin le moyen de se renouveler, huit ans après le choc que constitua Khmer à sa sortie.
Probablement en référence aux initiales d’Elin Rosseland dont la voix éthérée accompagne le seul morceau ne se terminant par « er » (« Only These Things Count »), ce nouvel opus se place sous le signe du Er. Les sept autres titres sont en effet soit des comparatifs anglais : « (…)
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Trondheim Jazzfest, la forge du jazz
29 mai 2022, par Henning Bolte
Compte rendu du festival norvégien de Trondheim.
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Nils Petter Molvaer trio
13 août 2018, par Léna Tritscher
Festival Au Grès du Jazz, 15e édition. Samedi 12 août 2017 • Salle Polyvalente.
• Nils Petter Molvaer trio : Nils Petter Molvær, trompette ; Eivind Aarset, guitare : Vladislav Delay, percussions/electr.
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Stephan Meidell
29 octobre 2017, par Julien Aunos
Stephan Meidell est un jeune guitariste d’obédience jazz (il a fait ses classes au conservatoire d’Amsterdam), norvégien et touche-à-tout qui multiplie les expérimentations au sein de divers groupes. Aussi à l’aise dans les ambiances électro (Cakewalk) que dans des contrées plus rock (Velkro, Vanilla Riot), il signe, chez l’extravagant label Hubro, ce Metrics en solo pas tout à fait intégral. Il est en effet épaulé par un piano préparé, un violon Hardanger (typiquement norvégien), des clarinettes, un (…)
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Atomic
22 décembre 2003, par Mwanji Ezana
Dire : « Untel prouve que le jazz n’est pas mort » est un cliché - peut-être même plus que de dire : « Le jazz est mort, ou morbide. » Je m’abstiendrai donc. Cela dit (et redit), il y a un plaisir spécial à écouter un groupe qui passe au-dessus (ou à côté) des exigences techniques du jazz contemporain pour, tout simplement, se lâcher, dissiper son énergie, faire du bruit, faire du « boom boom. » Ce n’est pas parce que la Norvège est un pays froid que sa musique doit l’être aussi. Ce n’est pas non plus pour (…)
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Jan Bang, le séducteur omniprésent
2 février 2020, par Henning Bolte
Portrait sur le vif d’un magique bidouilleur de sons.
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Solveig Slettahjell
9 juin 2008, par Minerva
Solveig creuse le sillon de la sieste avec persévérance. Certes son timbre est agréable, mais la musique est lénifiante. Un disque minimaliste, fait à la maison (dans le silence des longues nuits d’hiver ?) qui fera plaisir à celles et ceux qui aiment le folk sous hypotension.
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Red Kite
6 février 2022, par Franpi Barriaux
Symbole de ce que la Scandinavie peut offrir en terme de puissance électrique, Red Kite est de ces groupes qui n’avancent pas masqués. Après un premier album paru en 2019, déjà chez Rare Noise Records, le quartet norvégien vous saute à la gorge avec « Astrology », où la batterie musculeuse de Torstein Lofthus cogne dru pour l’ouverture d’Apophenian Bliss, nouvelle parution tout aussi puissante. Les claviers de Bernt André Moen construisent des barrages que la guitare d’Even Helte Hermansen s’échine à (…)
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Erlend Apneseth Trio
3 novembre 2019, par Anne Yven
Afin de pousser un loin l’exploration des liens musicaux entre passé et futur, en évitant les chemins déjà empruntés par un cortège de joueurs de violon hardanger, l’aérien trio Erlend Apneseth (v), Øyvind Hegg-Lunde (percussions aux mille matières) et Stephan Meidell (guitare aux milles effets), toujours posé sur la solide branche Hubro, publie en 2019 « Salika Molika ».
Cet album accueille un invité de marque : le compositeur et accordéoniste Frode Haltli. Super actif, il est l’une des voix majeures de (…)