
Steve Dalachinsky nous lâche
Steve Dalachinsky nous a quittés. Il allait avoir 73 ans. Il a joué avec les plus grands.
Sur son lit de mort, avec sa femme Yuko, il écoutait Jackie McLean, Monk, Coltrane, Taylor. Comme dirait Noël Akchoté : « il est jazz ».
Ce poète du jazz, ce jazzman des mots était certes de Brooklyn, mais il avait des attaches particulières avec Paris. Lors de ses voyages, il suscitait des rencontres, il provoquait des concerts ou s’y invitait. Il exposait ses collages, il distribuait ses flyers. Impossible de le manquer : il était partout où il se passait quelque chose. Et tous l’accueillaient chaleureusement.
Il est donc naturel que certains d’entre eux veuillent dire quelques mots, non pour exprimer leur tristesse, évidente, mais pour témoigner, avec des anecdotes, des souvenirs, avec tout ce qui fait la vie.
Les contraintes professionnelles de certains ne permettent pas de tout rassembler au même moment. Leur expression sera relayée un peu plus tard.
Benjamin Duboc se souvient de sa première rencontre avec lui.
Didier Lasserre évoque des souvenirs et des concerts.
Fred Marty propose une pièce inédite
Marc Fèvre et Bénédicte Bucher se souviennent en poésie
Claude Parle écrit un Peau-hème pour Steven
Théo Jarrier se souvient de Steve au Souffle Continu
Bertrand Gastaut évoque un disque, sa fille et un picon-bière
Alan Silva envoie un message vidéo
Yoram Rosilio fait un drôle de rêve