Tribune

Steve Dalachinsky nous lâche

Steve Dalachinsky nous a quittés. Il allait avoir 73 ans. Il a joué avec les plus grands.


Sur son lit de mort, avec sa femme Yuko, il écoutait Jackie McLean, Monk, Coltrane, Taylor. Comme dirait Noël Akchoté : « il est jazz ».
Ce poète du jazz, ce jazzman des mots était certes de Brooklyn, mais il avait des attaches particulières avec Paris. Lors de ses voyages, il suscitait des rencontres, il provoquait des concerts ou s’y invitait. Il exposait ses collages, il distribuait ses flyers. Impossible de le manquer : il était partout où il se passait quelque chose. Et tous l’accueillaient chaleureusement.